Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 362.

11 sep 1847 Lavagnac MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Après mûre réflexion devant Dieu, il me semble que je ne puis pas encore fonder à Paris.

Informations générales
  • PM_XIV_362
  • 0+543 a|DXLIII a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 362.
  • Orig.ms. ACR, AD 537; D'A., T.D. 19, pp. 231-232.
Informations détaillées
  • 1 FOI
    1 FONDATEUR
    2 GOSCHLER, ISIDORE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A LA MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • Lavagnac, le 11 sept[embre] 1847.
  • 11 sep 1847
  • Lavagnac
La lettre

Ma chère enfant,

Après avoir réfléchi pendant deux ou trois jours, avoir bien pesé, examiné autant que je l’ai pu devant le bon Dieu, il me semble que je dois dire non à la proposition de M. Goschler. Je ne suis pas encore assez prêt et je ne puis tenir aux deux entreprises, dans l’état actuel des hommes à qui j’ai affaire. Puis, au fond de ma conscience, j’entends très fort quelque chose qui me dit que mon heure n’est pas encore venue, pour que je pusse travailler à Paris avec le sentiment de foi qui me soutient à Nîmes, et sans lequel j’aurais depuis longtemps jeté le manche après la cognée.

Je n’ai qu’un moment à moi, à cause d’une longue visite que je viens de recevoir, et je tiens à ce que vous sachiez à quoi je m’arrête.

Tout vôtre, ma chère enfant.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum