Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 366.

25 sep 1847 Chalais GOURAUD_HENRI

Je suis forcé de dire *je ne puis pas*.

Informations générales
  • PM_XIV_366
  • 0+544 d|DXLIV d
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 366.
  • Orig.ms. ACR, AC 90; D'A., T.D. 19, p. 236.
Informations détaillées
  • 1 DONS EN ARGENT
    1 ECOLES
    1 PRIERE DE DEMANDE
    2 GOSCHLER, ISIDORE
    3 CHALAIS
  • A MONSIEUR HENRI GOURAUD
  • GOURAUD_HENRI
  • Chalais, le 25 septembre 1847.
  • 25 sep 1847
  • Chalais
  • *Monsieur*
    *Monsieur le docteur Gouraud*
    *n° 30, rue de l'Université*
    *Paris.*
La lettre

Cher ami,

Je viens de prier Dieu de toutes mes forces, afin de lui demander des lumières, je suis forcé de vous dire que je ne puis pas. Croyez que si j’ai eu plaisir, il y a quelques jours, à vous être bon à quelque chose, j’ai en ce moment bien de la peine à résister à vos instances. Il paraît que la personne, dont je vous avais parlé et qui pourrait disposer de fonds considérables, ne voudrait les donner que pour un établissement dans le Midi de la France. Je vais cependant me mettre en quatre pour procurer des fonds à M. Goschler. Peut-être ne sera-ce pas impossible. Je prie pour vous, cher ami, mais qu’il m’est pénible de ne pouvoir faire autre chose! Si je ne vous donne pas ici toutes les raisons de mon refus, c’est que le temps me manque, mais j’y ai réfléchi toute la journée.

Adieu. Tout à vous.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum