DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 225

27 nov 1879 Nîmes VARIN_MADAME

Je ne dois aucune indemnité – Mes concessions et mes exigences – Vaines recommandations.

Informations générales
  • DR13_225
  • 6836
  • DERAEDT, Lettres, vol.13 , p. 225
  • Orig.ms. ACR, EG 58.
Informations détaillées
  • 1 BAIL
    1 CREANCES A PAYER
    1 REPARATIONS D'IMMEUBLES
    2 BAILLY, EMMANUEL
    2 BRUN, HENRI
    2 DUMAZER, ALEXIS
    2 JOURDAN, ALBERT
    2 JOURDAN, EDOUARD
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 TASTEVIN
    3 ALES
  • A MADAME VARIN D'AINVELLE
  • VARIN_MADAME
  • Nîmes, 27 nov[embre 18]79.
  • 27 nov 1879
  • Nîmes
La lettre

Madame(1),

Je me hâte de vous répondre.

1° Il faut bien établir que je ne dois aucune indemnité et que ce que je puis accorder est seulement un acte de bonne volonté, sans quoi il n’y a pas à traiter.

2° Je laisse en ce moment très volontiers trois ans [au] dessus du temps convenu dans le bail. Ma convenance serait de deux ans, mais je sacrifie un an pour montrer ma bonne disposition(2).

3° Ce que je demande ce sont des murs crépis, des plafonds où il n’y en a pas, des portes et des fenêtres. Le P. Alexis traitera la chose où j’y enverrai le P.Emmanuel. Quant à moi, je suis convaincu qu’avec un bail si restreint on n’acceptera pas, mais j’ai dit mon dernier mot. C’est à prendre ou à laisser.

Maintenant quelle est cette compagnie? M. Tastevin m’avait écrit il y a quelque temps. Je l’envoyai promener parce que les recommandations de M. Tastevin ne sont rien pour moi; avec vous, Madame, c’est différent; mais il faudrait passer un bail bien précis et qui permît de me débarrasser des gens au moment voulu.

Veuillez, Madame, agréer l’hommage de mes plus respectueux sentiments.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Nous supposons - mais il nous reste un doute - que cette lettre était adressée à Mme Varin, à qui le P. d'Alzon parle de ses affaires d'Alais (v. *Lettre* 6853). On croit comprendre qu'elle avait recommandé un candidat acquéreur de la maison et du terrain loués en 1876 à Edouard et Albert Jourdan, frères de l'ex-P. Raphaël (Abbé Ernest Jourdan).
2. Le ms. a "*en* dessus". Fallait-il lire "*au* dessus" ou "en *dessous*"? Nous avons préféré la première solution. En effet une lettre d'E. Bailly au P. Brun (12 octobre) nous apprend que le P. d'Alzon a autorisé les frères Jourdan à sous-louer aux Frères des Ecoles Chrétiennes (rappelons que ceux-ci viennent d'être chassés de l'école municipale: v. *Lettre* 6812 n.) la maison qu'ils tiennent de la congrégation. Il a en outre laissé entendre aux Frères qu'une fois le bail des Jourdan expiré, il pourrait leur laisser la maison pour deux ou trois ans encore.