Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 191.

18 feb 1868 Lavagnac MALBOSC_MADAME

On vous souhaite à Lavagnac – L’échec de Paulin – Jean – Chercher Dieu en toute droiture – Reconnaissance pour les grâces reçues – Votre belle-soeur – Vos quatre petits anges.

Informations générales
  • PM_XV_191
  • 3257 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 191.
  • Orig.ms. Famille G. de Malbosc à Berrias (Ardèche); Corresp. d'Alzon n°10; Photoc. ACR, DT 259; Transcription J.P. Périer-Muzet.
Informations détaillées
  • 1 ADMINISTRATION PUBLIQUE
    1 MALADIES
    1 RECONNAISSANCE
    1 TRISTESSE
    1 VOLONTE DE DIEU
    2 GIRY, MADAME LOUIS DE
    2 MALBOSC, FAMILLE DE
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    2 MALBOSC, PAULIN DE
    2 PUYSEGUR, JEAN DE
    3 BERRIAS
    3 LAVAGNAC
  • A MADAME PAULIN DE MALBOSC
  • MALBOSC_MADAME
  • Lavagnac, 18 février 1868.
  • 18 feb 1868
  • Lavagnac
La lettre

Ma chère cousine,

On est heureux de voir tous les jours votre écriture à Lavagnac mais on le serait bien plus si on avait la possibilité de contempler l’apparition de votre personne. L’échec de Paulin m’ennuie, je le vois, bien plus que vous.

J’aurais voulu le voir entrer par quelque bout dans la vie publique pour laquelle il est si bien fait. Quant au charme que cela représentera pour vous à Berrias, je le vois d’ici.

La présence de Constance réjouit mon pauvre Jean à qui les idées noires ne manquent pas. Hélas il a, je crois, sujet d’être préoccupé de son oeil plus que nous ne lui disons.

Vos dispositions obéissantes sont bien bonnes, et je vous promets qu’à mon retour, nous arrangerons bien des choses, vous verrez.

Il ne faut rien faire ni par plaisir ni par répugnance, mais parce que Dieu veut que nous fassions ceci ou cela et l’important est de le chercher en toute droiture.

Le bon Dieu vous a conduit toute votre vie par la main et vous seriez une grande ingrate si vous ne le constatiez pas pour le remercier de toutes vos forces. On me dit que les nouvelles de votre belle-soeur sont moins bonnes, que tout cela doit vous donner de tristesse!

J’accorde toutes les permissions que vous me demandez et j’ajoute la prière de me rappeler(1) au souvenir de vos quatre petits anges, qu’il me tarde de les revoir! Mille tendresses à Paulin, croyez, ma chère fille, que nous parlons ici de vous vingt fois par jour, comme de quelqu’un qu’on y aime énormément.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le ms a *rappeller*.