Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 181.

11 may 1867 Le Vigan MALBOSC_MADAME

Une grande malade – Votre Marie et la mienne – Prière et repos – Il n’y a de consolation que là-haut – Il est entendu que vous deviendrez une sainte.

Informations générales
  • PM_XV_181
  • 2994 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 181.
  • Orig.ms. Famille G. de Malbosc à Berrias (Ardèche); Corresp. d'Alzon n°11; Photoc. ACR, DT 260; Transcription J.P. Périer-Muzet.
Informations détaillées
  • 1 ANGOISSE
    1 CONFESSION SACRAMENTELLE
    1 CONTRARIETES
    1 PREMIERE COMMUNION
    1 REPOS
    1 SAINTS
    1 SENTIMENTS
    1 TRISTESSE
    1 VERTUS
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 ROUSSY DE SALES, EUGENE
    2 ROUSSY DE SALES, MADAME EUGENE DE
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME AMEDEE
    3 EAUX-BONNES
    3 THORENS-GLIERES
  • A MADAME PAULIN DE MALBOSC
  • MALBOSC_MADAME
  • Le Vigan, 11 mai [1867](1).
  • 11 may 1867
  • Le Vigan
La lettre

Ma chère cousine,

Un mot seulement pour vous dire la part que je prends à vos angoisses et à celles d’Eugène. Je prie tant que je puis pour sa femme(2). Est-ce que les Eaux Bonnes ne pourraient la soulager? Elles ont prolongé la vie de tant de personnes! J’allai au moment de mon départ porter des nouvelles à Marie (la vôtre), je la confessai, je l’engageai à écrire à Marie (la mienne) pour l’inviter à sa première communion; j’espère bien vous y voir. En attendant je suis ici à prier Dieu et à me reposer en ne faisant rien. Adieu ma chère fille, que la vie est triste quand on la voit entourée de tant de déchirements! Il faut malgré soi lever les yeux au ciel et penser qu’il n’y a de consolation et de repos que là-haut. Vous savez que nous sommes convenus que [vous] deviendrez une vraie sainte et que vous en acquerrez les sentiments et les vertus. Je vous entends me dire « Eh non »! Mais je reprends de plus belle et je réponds très catégoriquement « eh oui ».

Mille fois vôtre en N[otre]-[Seigneur].

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Mille tendresses à ce bon Eugène.1. Dans une lettre du 11 mai 1867 (*Lettre* 2994), le P. d'Alzon fait allusion à la maladie de la belle-soeur de Mme de Malbosc et à la visite que cette dernière lui fait à Thorens.
2. Note manuscrite au crayon: E. de Roussy de Sales, frère d'Alix (Thorens): c'est Eugène (1822-1915), marié en 1858 à Renée de Brosses, morte en 1868.