Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 233.

18 mar 1871 Nîmes MALBOSC_MADAME

Jean – Laissez Jeanne à ses cousines – La confirmation de Françoise – Les Dames Combié – Le bon Dieu vous conduit, que voulez-vous de plus? – Mon vin ne se vend plus.

Informations générales
  • PM_XV_233
  • 4253 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 233.
  • Orig.ms. Famille G. de Malbosc à Berrias (Ardèche); Corresp. d'Alzon n°32; Photoc. ACR, DT 281; Transcription J.P. Périer-Muzet.
Informations détaillées
  • 1 ACTION DE DIEU
    1 CONFIRMATION
    1 MALADES
    1 PATIENCE
    1 VIN
    1 VOYAGES
    2 COMBIE, DAMES
    2 COMBIE, JULIETTE
    2 FRANCOIS DE SALES, SAINT
    2 MALBOSC, FRANCOISE DE
    2 MALBOSC, PAULIN DE
    2 PUYSEGUR, JEAN DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 BERRIAS
    3 BORDEAUX
    3 ORLEANS
    3 VIGAN, LE
  • A MADAME PAULIN DE MALBOSC
  • MALBOSC_MADAME
  • Nîmes, 18 mars [18]71.
  • 18 mar 1871
  • Nîmes
La lettre

Ma chère cousine,

Une lettre de Jean m’apprend qu’il va mettre cinq jours à se rendre à Orléans où peut-être on lui donnera des wagons. Dans ce cas peut-être s’en ira-t-il pour Bordeaux, ce que j’espère.

Quant à aller vous voir, j’en serais très heureux et c’est chose à combiner avec Jean, mais si je vais à cette époque à Berrias, il faudra aller ailleurs et c’est ce que je redoute.

Quant à Jeanne, attendez, rien ne presse et dans tous les cas, livrez-la à ses cousines. Je redoute tant certaines questions pour les enfants! Je serais bien heureux d’assister à la confirmation de Françoise et si je le puis, je n’y manquerai pas.

Les Dames Combié sont admirables de patience. Je crains pourtant que Juliette n’y puisse résister. Elle est assez souffrante, ce n’est pas étonnant. Paulin a-t-il pu prendre une petite somme que le P. Hippolyte a apportée du Vigan pour lui?

Quant à vous, chère cousine, il ne me vient à la pensée que ce mot de St François de Sales; « Allez à la bonne. Le bon Dieu vous conduit, que voulez-vous de plus? Il fait vos affaires mieux que vous ne les feriez vous-même. Rapportez-vous à lui. »

Je ne vends plus mon vin, ce qui m’ennuie. Pourtant je ne puis trop me plaindre.

Adieu, ma chère cousine. Mille et mille fois tout vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum