Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. ?

1877 MALBOSC_MADAME

*Aimer Dieu, c’est vouloir l’aimer* – Le zèle et la charité de Mme de Malbosc – Une pratique du mois de Marie.

Informations générales
  • PM_?
  • 0+0004
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. ?
  • Orig.ms. Famille G. de Malbosc à Berrias (Ardèche); Corresp. d'Alzon n°53; Photoc. ACR, DT 302; Transcription J.P. Périer-Muzet.
Informations détaillées
  • 1 ACCEPTATION DE LA VOLONTE DE DIEU
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 DIRECTION PASTORALE DU DIOCESE DE NIMES
    1 GRACE
    1 HUMILITE
    1 MOIS DE MARIE
    1 OUBLI DE SOI
    1 PELERINAGES
    1 PRIERE A LA SAINTE VIERGE
    1 VOLONTE
    1 ZELE APOSTOLIQUE
    2 GIRY, MADAME LOUIS DE
    2 MALBOSC, PAULIN DE
    2 PUYSEGUR, JEAN DE
    2 PUYSEGUR, MADAME JEAN DE
    3 BERRIAS
    3 PARIS
  • A MADAME PAULIN DE MALBOSC
  • MALBOSC_MADAME
  • [1877] (1)
  • 1877
La lettre

[recto]

[…]

Sa soeur me […]

rien dire de son […]

Elle m’écrivait pour un coup(2) de lui demander d’aller la voir étant constamment ainsi et sur toutes choses. Ce que je redoute, c’est qu’elle ne veuille aller à Berrias, non pour elle, mais pour vos enfants. Il ne faut pas que Paulin lui refuse. D’elle-même elle changera d’avis.

[verso]

[…]

Quant à vous, marchez avec confiance, donnez-vous et donnez-vous sans vous inquiéter de savoir si vous êtes fervente ou si vous ne l’êtes pas. Votre grand oncle disait: « aimer Dieu, c’est vouloir l’aimer ». Tout est là: un vigoureux acte de volonté aidé par la grâce et il n’y a plus à s’inquiéter de rien.

Le Bulletin de St-François de Sales me comble de joie, en m’apprenant que Mme de Malbosc est pleine de zèle et de charité. Je ne m’en doutais pas, mais on est bien aise de les voir imprimées. La publicité accroît la certitude des mérites d’une personne qui ne vous est pas indifférente.

Pour pratique du mois de Marie, vous réfléchirez tous les jours un instant que Dieu est tout et que vous n’êtes rien par vous-même et vous demanderez à la Sainte Vierge l’humilité et la confiance. Je ne sais rien sur les pèlerinages.

Adieu, ma chère cousine. Figurez-vous que je suis censé gouverner le diocèse. Mille fois vôtre.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
J'ai vu Constance jeudi! Clotilde est à Paris. Jean est aux champs d'être trois semaines sans elle, et elle d'être trois semaines sans Jean.1. En attendant de pouvoir consulter le Bulletin de l'Association de St-François de Sales dont parle notre lettre, situons cette dernière en l'année 1877, d'après la place qu'elle occupe dans le lot de lettres du P. d'Alzon conservées par le famille de Malbosc.
2. *Coup*: lecture incertaine.