Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 275.

oct 1875 Paris MALBOSC_MADAME

Votre institutrice – Vos filles – Vous devez communier tous les jours – Projets – Aimons Dieu de tout notre coeur sans y mettre tant de finesse.

Informations générales
  • PM_XV_275
  • 5508 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 275.
  • Orig.ms. Famille G. de Malbosc à Berrias (Ardèche); Corresp. d'Alzon n°55; Photoc. ACR, DT 304; Transcription J.P. Périer-Muzet.
Informations détaillées
  • 1 CAREME
    1 CHARITE ENVERS DIEU
    1 COMMUNION FREQUENTE
    1 INSTITUTEURS
    1 MALADIES
    1 REMEDES
    1 SYMPTOMES
    2 BESSON, LOUIS
    2 MALBOSC, FAMILLE DE
    2 VARIN D'AINVELLE, FAMILLE
    3 BESANCON
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A MADAME PAULIN DE MALBOSC
  • MALBOSC_MADAME
  • [Paris, octobre 1875](1).
  • oct 1875
  • Paris
La lettre

[…]

rhumatismes ou autre maux. La peinture que vous me faites de votre institutrice est trop peu flatté[e] pour n’être pas vrai[e]. Je voudrais vous dire: « Eh bien, formez-la », mais c’est si ennuyeux de former les gens, encore que l’on ne réussit pas toujours.

Mais est-ce ennuyeux que Marie ne se remette pas. Et les V. qui en sont coiffés, sans parler des succès de Françoise. Quant à Jeanne, c’est décidément la préférée de votre belle-soeur.

Je ne vous tracasserai pas pour ce qu’il y a d’intéressé dans votre affection pour Dieu. C’est, je crois, ce qu’on appelle les mercenaires.

Je vous assure que vous devez communier tous les jours. Est-ce clair? Je suis ici jusqu’au sacre du nouvel évêque, de là j’irai à Nîmes. J’y resterai jusqu’à la fin du Carême puis reviendrai à Paris.

Adieu, bien chère cousine. Aimons le bon Dieu de tout notre coeur et n’y mettons pas tant de finesse. Le bon droit chemin vaut bien mieux. Mille souvenirs à tous les vôtres et à vous ma vieille et tendre affection.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
Je passe mon temps à me faire mettre des dents, ce n'est pas agréable.1. En octobre 1875, le P. d'Alzon était à Paris. Il s'y fit mettre des dents. Il en partit le 12 novembre pour assister à Besançon au sacre du nouvel évêque de Nîmes, Mgr Besson. Il revint à Paris à la fin du carême de 1876.