Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 319.

2 mar 1879 Nîmes LIOGER Mère Marie-Véronique

Ne pas être à charge au Saint-Père pour le matériel – Votre directoire – Le nom de victimes – Je plaiderai votre cause – Il faut ménager le P. Laurençot – La comtesse se coulera sous peu.

Informations générales
  • PM_XV_319
  • 6621 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 319.
  • Cop. dactyl. Archives des Religieuses du Coeur de Jésus à F91210 Draveil (Dossier E.IV); Photoc. ACR, BZB 346.
Informations détaillées
  • 1 ACTION DE DIEU
    1 CARDINAL
    1 CONGREGATIONS ROMAINES
    1 CONSTITUTIONS
    1 CONVERSATIONS
    1 INSTITUTS RELIGIEUX
    1 LACHETE
    1 MALADIES
    1 PAPE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RELIGIEUX
    1 RESSOURCES FINANCIERES
    1 VERTU DE FORCE
    2 BESSON, LOUIS
    2 CAGIANO, COMTESSE
    2 CORRIEUX, FRANCOIS
    2 LAURENCOT, JOSEPH
    2 LEON XIII
    2 MARIE-JOSEPH, VICTIME DU SACRE-COEUR
    3 FRANCE
  • A LA MERE MARIE-VERONIQUE DU COEUR DE JESUS LIOGER
  • LIOGER Mère Marie-Véronique
  • Nîmes, 2 mars 1879.
  • 2 mar 1879
  • Nîmes
La lettre

Ma Révérende Mère,

Ne vous découragez donc pas. Je suis allé ce matin chez Mgr de Nîmes (une indisposition m’a fait garder le coin du feu quelques jours). Je voulais avoir le coeur net de toute la conversation avec le Cardinal Vicaire. Il paraît bien que le Pape trouve qu’il a assez de religieux sur les bras.

A sa place je serais de son avis. Il faudrait donc rester comme le Cardinal l’a dit à Mère Marie-Joseph, et attester que vos ressources viennent de France et que vous ne serez jamais à charge au Saint Père pour le matériel.

On tient à réformer certaines choses de votre directoire. La valeur des observations est de peu de valeur, le point capital est votre nom de victime, on dit qu’il vous a été donné par surprise ou plutôt par distraction.

Je vous verrai avant mon départ et, s’il le faut, je plaiderai votre cause à la Sacrée Congrégation.

Monsieur Corrieux viendra me voir mercredi, mais je n’entrerai pas dans le détail avec lui.

Je crois qu’il faut ménager le P. Laurençot. Quant à la Comtesse si les choses sont comme on me les a contées, je suppose qu’elle se coulera sous peu. Ce sera son affaire, tenons-nous en dehors.

Si vous voulez tout préparer, je porterai les pièces pour solliciter l’approbation.

Veuillez avoir bon courage, parce qu’à mes yeux, Dieu agit.

Adieu, ma Révérende Mère, bien vôtre en N.-S.

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum