Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 317.

22 feb 1879 Nîmes MERCURELLI Mgr

La conversation de Mgr Besson avec le Cardinal Vicaire – Le noviciat.

Informations générales
  • PM_XV_317
  • 6609 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 317.
  • Cop. dactyl. Archives des Religieuses du Coeur de Jésus à F91210 Draveil (Dossier E.V); Photoc. ACR, BZB 344.
Informations détaillées
  • 1 ANTIPATHIES
    1 AUTORITE RELIGIEUSE
    1 CARDINAL
    1 CONGREGATION DES EVEQUES ET REGULIERS
    1 CONGREGATIONS ROMAINES
    1 CONVERSATIONS
    1 CURE
    1 DIRECTION SPIRITUELLE
    1 EVEQUE
    1 INSTITUTS RELIGIEUX
    1 NOVICIAT
    1 PAPE
    1 RESIDENCES
    1 SUPERIEUR ECCLESIASTIQUE
    1 TEMOIN
    1 VOYAGES
    2 BESSON, LOUIS
    2 BOUFFIER, GABRIEL
    2 CAVEROT, LOUIS
    2 CLASTRON, JULES
    2 FAVA, ARMAND-JOSEPH
    2 LEON XIII
    2 MERCURELLI, FRANCESCO
    2 PAULINIER, JUSTIN
    3 AVIGNON
    3 BESANCON
    3 GRENOBLE
    3 LYON
    3 NIMES
    3 ROME
    3 VILLENEUVE-LES-AVIGNON
  • A MONSEIGNEUR FRANCOIS MERCURELLI
  • MERCURELLI Mgr
  • Nîmes 22 février 1879(1).
  • 22 feb 1879
  • Nîmes
La lettre

Monseigneur,

Le jour même de son départ, l’Evêque de Nîmes reçut une demande d’entretien du Cardinal Vicaire. Celui-ci se rendit chez le Cardinal qui lui déclara :

1° Que le Pape ne voulait pas entendre parler de l’établissement à Rome des Victimes du Sacré-Coeur.

2° Que la Congrégation des Réguliers leur avait positivement défendu de prendre le titre de Victimes.

3° Que l’Evêque de Grenoble avec l’Archevêque de Lyon ne leur rendait pas un bon témoignage et qu’il avait à aviser.

L’Evêque de Nîmes répondit qui’il était content de ces bonnes filles, qu’il avait écarté le curé de Villeneuve mais les avait confiées par mon intermédiaire aux Jésuites, que leur Supérieur, le Père Bouffier en avait rendu un bon témoignage, que leur Supérieur était content d’elles (il s’agit ici de moi); qu’il avait approuvé leur transfert du diocèse de Grenoble, parce que à Villeneuve elles avaient, grâce au voisinage d’Avignon, plus de ressources spirituelles.

L’Archevêque de Besançon aurait dit à l’Evêque de Nîmes qu’il avait forcé la Supérieure d’avouer, qu’elle n’avait pas agi sérieusement en quelques circonstances.

J’aurai besoin d’un mot de vous, d’un simple mot pour me dire ce que j’ai à faire. Le Noviciat étant déclaré approuvé par l’Evêque de Nûimes, faut-il se hâter de le faire approuver par Rome ?

Que de Congrégations vivent sous la dépendance de l’Evêque diocésain, avant l’approbation définitive.

Voilà, Monseigneur, ce que j’ai hâte de vous écrire Je ne sais cette conversation que par Mr Clastron, l’Evêque veut m’en parler, mais n’y a pas encore songé.

Veuillez croire, Mgr, à tout…

E.D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 22 février 1879 (*Lettre* 6609), le P. d'Alzon a prié Mère M.-Véronique de transmettre à Mgr Mercurelli, après en avoir pris copie, une lettre jointe à celle qu'il lui adresse. C'est d'une copie de la copie prise alors que nous avons disposé.