Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 4.

17 jan 1832 Montpellier COMBALOT Abbé Théodore

L’Agence à Montpellier et dans le département – Ma tante Rodier.

Informations générales
  • PM_XIV_004
  • 0+085 b|LXXXV b
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XIV, p. 4.
  • Publiée par G. Bordet, dans *E. d'Alzon et la crise Menaisienne*, p. 54, *Colloque*, Paris, 1982, d'après l'orig. des Archives de Meaux, Ecotay.
Informations détaillées
  • 1 BANQUES
    1 BAPTEME
    1 FAMILLE
    1 LIVRES
    1 PRESSE CATHOLIQUE
    1 SAINTETE DE L'EGLISE
    1 SOUSCRIPTION
    2 ANTERACT
    2 BORDET, GASTON
    2 RODIER, JEAN-ANTOINE
    2 RODIER, MADAME JEAN-ANTOINE
    2 VERNIERES, JACQUES
    3 HERAULT, DEPARTEMENT
    3 LAVAGNAC
    3 MONTPELLIER
  • A MONSIEUR L'ABBE THEODORE COMBALOT
  • COMBALOT Abbé Théodore
  • [Montpellier], 17 janvier 1832.
  • 17 jan 1832
  • Montpellier
La lettre

Monsieur l’Abbé,

Voici ce que des abonnés de l’Agence pensent être le meilleur pour la manière de communiquer avec vous. M. Anteract, banquier rue Argentière à Montpellier veut bien se charger de me faire passer le montant des souscriptions et recevoir les paquets de livres qu’il fera ensuite distribuer dans le département aux personnes dont vous lui donnerez l’adresse. Il vous fera parvenir l’abonnement de M. Rodier et de M. Vernières; plusieurs personnes, pour n’être pas connues, prendront leur seul nom de baptême. M. Vernières par exemple s’inscrira sous le nom de Fulcrand. Il est nécessaire de se cacher pour faire le bien. Il compte sur notre discrétion. Vous voudrez bien indiquer à M. Anteract les autres abonnés qui sont jusqu’à présent isolés et qui pourront communiquer avec lui. Nous espérons que Montpellier nous fournira dix abonnés. Mais, vu les circonstances, le nombre (de ceux du département) ne dépassera pas 20. Ma tante Rodier me charge de vous demander si vous êtes encore dans l’intention de prendre son neveu. Elle serait disposée à faire quelque chose pour lui, mais dans ce moment, ce serait le moins possible. Adieu, M. l’abbé, je quitte dans quelques heures Montpellier pour revenir à Lavagnac. J’ai encore quelque courrier à faire. Je vous souhaite la consolation que Dieu promet aux ouvriers de sa vigne.

Emmanuel D'ALZON.
Notes et post-scriptum