Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 237

1871-sep-15 Nîmes CHAPONAY Comtesse

Il la remercie de s’occuper des affaires de son neveu – Pour l’instant il pense à ses vendanges.

Informations générales
  • PM_XV_237
  • 4406 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 237
  • Orig. ms. Fonds Chaponay Archives Départementales du Rhône, 44 J 154. Photoc. ACR BZD 8/37. Transcription ACR BG 224/37.
Informations détaillées
  • A MADAME LA COMTESSE DE CHAPONAY
  • CHAPONAY Comtesse
  • Nîmes, 15 sept[embre] 1871
  • 1871-sep-15
  • Nîmes
La lettre

Madame,

Je ne puis assez vous remercier de l’aimable insistance avec la-quelle vous vous occupez de mon neveu. Je viens de le voir. Je lui ai parlé mais il a des idées qui pour le moment l’empêchent d’accepter aucune ouverture. Je suis convaincu que dans deux ou trois mois je serai plus favorablement écouté. C’est pour cela que peut-être vaudrait-il mieux supposer qu’en ce moment il s’occupe de ses vendanges, ce qui est très vrai. Peut-être aurai-je bien fait de me contenter de vous donner ce faux fuyant. Mon neveu devient tous les jours plus profondément chrétien, plus résolu à habiter le Midi une partie de l’année. Sous ce rapport, les goûts de la personne dont vous me parlez lui conviendraient à merveille, mais je ne puis que vous le répéter, en ce moment il reste muet.

Veuillez agréer. Madame, avec mes remerciements bien vrais l’hommage de mon plus respectueux attachement

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum