Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 238

1871-sep-27 Nîmes CHAPONAY Comtesse

Il la plaint dans sa position douloureuse – Séparer le père du fils – Un cœur maternel doit faire des miracles de prière.

Informations générales
  • PM_XV_238
  • 4413 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 238
  • Orig. ms. Fonds Chaponay Archives Départementales du Rhône, 44 J 154. Photoc. ACR BZD 8/38. Transcription ACR BG 224/38.
Informations détaillées
  • A MADAME LA COMTESSE DE CHAPONAY
  • CHAPONAY Comtesse
  • Evêché de Nîmes, Nîmes le 27 sept[embre] 1871.
  • 1871-sep-27
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Madame,

Je vous plains de toute mon âme de la position douloureuse qui vous est faite. Mais il n’y a pas à hésiter. Il faut séparer le plus tôt possible le père du fils, sans quoi où en viendront-ils?

Je n’ai pas besoin de vous dire que votre cœur maternel doit faire des miracles de prière. Je m’y unirai du fond du cœur et après un temps d’épreuve le calme se fera, et peut-être la paix reviendra-t-elle, bien que ce ne soit pas probable de si tôt. Au milieu d’une retraite pastorale, il m’est difficile de causer plus longtemps avec vous, mais croyez à ma plus pro-fonde sympathie pour tout ce qui vous est dur et à mon plus respectueux attachement.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum