Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 320

1878-mar-11 Nîmes CHAPONAY Comtesse

Traiter l’affaire de vive voix – Fonder une bibliothèque populaire avec l’aide de l’Association Saint-François de Sales.

Informations générales
  • PM_XV_320
  • 6629 a
  • Périer-Muzet, Lettres, Tome XV, p. 320
  • Orig. ms. Fonds Chaponay Archives Départementales du Rhône, 44 J 154. Photoc. ACR BZD 8/66. Transcription ACR BG 224/66.
Informations détaillées
  • A MADAME LA COMTESSE ANTONIN DE CHAPONAY
  • CHAPONAY Comtesse
  • Nîmes, 11 mars [18]79.
  • 1878-mar-11
  • Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Je vous engage à traiter de vive voix l’affaire dont vous me parlez et à attendre jusqu’à ce que l’occasion se présente. N’écrivez pas et attendez que l’affaire ait été engagée par une convocation à Lyon ou avec le curé du canton.

Le meilleur moyen de faire du bien autour de vous est d’avoir une bibliothèque populaire. Cela ne coûte pas cher. A St François de Sales on vous la procurera, pourvu que vous en assignez le caractère. A propos des livres que vous prêterez, vous pouvez engager une conversation et peu à peu exercer une sorte d’apostolat individuel dont personne ne pourra se plaindre. Que je vous plains d’être en face d’une impossibilité comme celle dont vous vous affligez! Votre prière et votre mortification peuvent y suppléer en partie. C’est là votre mission bien évidente et sur laquelle je ne saurais trop insister. Adieu, ma bien chère fille, priez bien pour moi. Je vous le rends du fond du cœur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum