- V1-001
- 0+001|I
- Vailhé, LETTRES, vol.1, p.1
- 1 HYGIENE
1 MALADIES
1 MINISTRE
1 PARLEMENT
1 PARLEMENTAIRE
1 REMEDES
1 REPAS
2 ALZON, AUGUSTINE D'
2 ALZON, MADAME HENRI D'
2 HENRI, SAINT
2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
3 PARIS - A SON PERE
- ALZON_VICOMTE
- le 11 juin 1822.
- 11 jun 1822
- Lavagnac,
Mon cher papa,
Je comptais vous écrire au dernier courrier pour vous souhaiter la bonne fête, mais maman me dit que, puisque Augustine écrivait, il ne fallait pas envoyer notre lettre à la fois. J’avoue que j’aurais dû vous écrire plus tôt. Mais la petite maladie que j’ai eue m’en a empêché. Maintenant que je suis entièrement remis, je suis quelquefois assez sage pour aller au bain avant dîner. Aujourd’hui, je suis un peu détraqué. Augustine a pris aujourd’hui médecine. Mimi(1) est très gentille, et lorsqu’on lui demande où vous êtes: » A Paris « , répond-elle. -« Et où, à Paris? -la Chambre. -Et que fait-il à la Chambre? -Il dispute. -Et qu’est-il? -Il est député »(2). Je vous supplie que cette Chambre et ces ministres ne vous fassent pas oublier vos petits choux qui pensent toujours à vous.
Adieu, mon cher papa. Je suis et serai toujours votre très affectionné fils.
EMMANUEL D'ALZON.2. Le vicomte d'Alzon avait été élu député de l'Hérault en mai 1822. Il est assez vraisemblable que cette lettre doit être datée du 11 juillet, bien que l'enfant ait écrit le 11 juin, la fête de saint Henri, patron du père d'Emmanuel, tombant le 15 juillet.