- V1-582
- 0+182|CLXXXII
- Vailhé, LETTRES, vol.1, p.582
- 1 DIPLOMATIE
1 LIVRES
1 SCANDALE
2 FORGUES, EUGENE
2 LAMENNAIS, FELICITE DE
2 LATOUR-MAUBOURG, JUST-PONS DE
2 MONTALEMBERT, CHARLES DE
2 OLIVIERI, MAURIZIO
- A MONSIEUR L'ABBE FELICITE DE LA MENNAIS (1).
- LAMENNAIS
- le 12 juin 1834.
- 12 jun 1834
- [Rome,
…Le P. Olivieri est, de tous les hommes que j’ai vus, celui qui a été le moins ébranlé. « L’abbé de la Mennais me disait-il, est une homme effrayant; il a prédit tant d’événements qui se sont accomplis! Il est impossible de ne pas voir dans son nouvel ouvrage une prophétie. » Il est persuadé qu’on ne prononcera rien ici… Je crois être sûr que l’on gardera le silence. L’ambassadeur de France demande qu’on ne parle dans aucun sens, de peur d’ajouter un nouveau scandale, lorsqu’il y en a assez d’un premier… Le P. Olivieri m’a chargé à plusieurs reprises de vous assurer que tout ce qu’on pouvait dire contre vous ne l’empêcherait pas de vous être sincèrement attaché et que, lors même qu’il y aurait quelque chose à dire à la forme, il était persuadé que vous aviez bien raison pour le fond…
1. Ces extraits d'une lettre adressée , le 12 juin, par l'abbé d'Alzon à l'abbé F. de la Mennais, son donnés par La Mennais lui-même à Montalembert, dans sa lettre du 5 juillet suivant, et ont été publiés par Forgues, *Op. cit.* p. 293. Un peu après, p. 294, La Mennais ajoute: "D'Alzon me mande qu'il venait d'avoir une cruelle attaque de sa maladie nerveuse. Il a beaucoup de chagrins de famille et souffre en outre de ce dont nous souffrons tous." Nous avons encore la réponse de l'abbé Féli, datée du 28 juin, à cette lettre du jeune d'Alzon. Voir en Appendice.1. Ces extraits d'une lettre adressée , le 12 juin, par l'abbé d'Alzon à l'abbé F. de la Mennais, son donnés par La Mennais lui-même à Montalembert, dans sa lettre du 5 juillet suivant, et ont été publiés par Forgues, *Op. cit.* p. 293. Un peu après, p. 294, La Mennais ajoute: "D'Alzon me mande qu'il venait d'avoir une cruelle attaque de sa maladie nerveuse. Il a beaucoup de chagrins de famille et souffre en outre de ce dont nous souffrons tous." Nous avons encore la réponse de l'abbé Féli, datée du 28 juin, à cette lettre du jeune d'Alzon. Voir en Appendice.
