Vailhé, LETTRES, vol.1, p.642

16 aug 1834 Rome, ALZON_AUGUSTINE
Informations générales
  • V1-642
  • 0+201|CCI
  • Vailhé, LETTRES, vol.1, p.642
Informations détaillées
  • 1 ACTION DE DIEU
    1 ANGLAIS
    1 AUGUSTIN
    1 AUMONES RECUES
    1 AUTORITE DE L'EGLISE
    1 BATEAU
    1 BIENS DE L'EGLISE
    1 CHRETIEN
    1 CHRISTIANISME
    1 CLERGE
    1 COLERE
    1 COMMANDEMENTS DE L'EGLISE
    1 CONCILE OECUMENIQUE
    1 CONNAISSANCE
    1 CORRUPTION
    1 CULPABILITE
    1 DIEU
    1 DIPLOMATIE
    1 DOGME
    1 ECRITURE SAINTE
    1 EGLISE
    1 ENCYCLIQUE
    1 ENFER
    1 ENNEMIS DE LA RELIGION
    1 ENSEIGNEMENT
    1 ENSEIGNEMENT DE LA PHILOSOPHIE
    1 EPREUVES DE L'EGLISE
    1 ERREUR
    1 ESPECE HUMAINE
    1 ETATS PONTIFICAUX
    1 FETE
    1 FOI
    1 FRERES
    1 GOUVERNEMENT
    1 HONTE
    1 HUMILITE
    1 INJUSTICES
    1 INTEMPERIES
    1 JESUS-CHRIST
    1 JUIFS
    1 LANGUE
    1 LIBERAUX
    1 LIVRES
    1 LUTTE CONTRE LE MONDE
    1 MARTYRS
    1 MATIERES DE L'ENSEIGNEMENT ECCLESIASTIQUE
    1 MAUX PRESENTS
    1 MECHANTS
    1 MEURTRE
    1 MONARCHIE
    1 PAPE SOUVERAIN
    1 PARDON
    1 PAYS
    1 PERES DE L'EGLISE
    1 PERSECUTIONS
    1 PEUPLES DU MONDE
    1 PHILOSOPHIE CHRETIENNE
    1 PHILOSOPHIE MODERNE
    1 POLITIQUE
    1 PRESSE
    1 PRUDENCE
    1 PUBLICATIONS
    1 PURIFICATION
    1 RATIONALISME
    1 RELIGIEUX
    1 RENONCEMENT
    1 REPAS
    1 SACRIFICE DE JESUS CHRIST
    1 SAGESSE HUMAINE
    1 SAINT-ESPRIT
    1 SALUT DU GENRE HUMAIN
    1 SCANDALE
    1 SCRUPULE
    1 SOUMISSION DE L'ESPRIT
    1 SOUVERAIN PROFANE
    1 SPOLIATEURS
    1 THEOLOGIE
    1 THEOLOGIENS
    1 TRIOMPHE
    1 ULTRAMONTANISME
    1 VERITE
    1 VOL
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ARNAUD DE BRESCIA
    2 ATTILA
    2 BONALD, VICTOR DE
    2 BONNETTY, AUGUSTIN
    2 CARLOS, DON M.-JUAN-ISIDRO
    2 CELSE
    2 CHARLES-ALBERT DE SAVOIE
    2 COMBALOT, THEODORE
    2 DOMINIQUE, SAINT
    2 EUSEBE DE CESAREE
    2 FRANCOIS IV D'ESTE-LORRAINE
    2 GABRIEL, JEAN-LOUIS
    2 GAETAN DE THIENE
    2 GREGOIRE XVI
    2 JEROME, SAINT
    2 JOSEPH II, EMPEREUR
    2 JUDAS
    2 LACTANCE
    2 LAMENNAIS, FELICITE DE
    2 LEON I LE GRAND, SAINT
    2 LOUIS-PHILIPPE Ier
    2 MARIE-CHRISTINE DE BOURBON-SICILE
    2 MICARA, LODOVICO
    2 MONTPELLIER THEODORE-JOSEPH DE
    2 NICOLAS I
    2 OLIVIERI, MAURIZIO
    2 ORIGENE
    2 PAUL, SAINT
    2 PEDRO I, EMPEREUR DU BRESIL
    2 PIE V, SAINT
    2 REBOUL, ELEUTHERE
    2 RODIER, CLEMENT
    2 ROZAVEN, JEAN-LOUIS DE
    3 ANGLETERRE
    3 AUTRICHE
    3 ESPAGNE
    3 EUROPE
    3 FRANCE
    3 LAVAGNAC
    3 MODENE
    3 PEZENAS
    3 POLOGNE
    3 PORTUGAL
    3 PRUSSE
    3 ROME
    3 RUSSIE
    3 SARDAIGNE
  • A SA SOEUR AUGUSTINE (1).
  • ALZON_AUGUSTINE
  • le 16 août 1834.
  • 16 aug 1834
  • Rome,
  • Mademoiselle
    Mademoiselle Augustine d'Alzon,
    au château de Lavagnac, par Montagnac.
    département de l'Hérault.
    France, par Antibes
La lettre

Je reçois, ma chère amie, ta lettre du 5 août et, pour vider tout de suite la petite question du scandale que t’a causé ma lettre à mon père, voici ce que je te réponds. En premier lieu je sais qu’on peut se scandaliser de ces paroles, et c’est pour cela que j’hésitai pour savoir si je laisserais partir ma lettre. Ensuite, je pensais que vous les interpréteriez dans leur sens favorable. Je ne me suis pas bien fait comprendre. Voici mes explications(2).

Je ne prétends en rien dire que le Saint-Esprit ait été pressuré pour me servir de ton expression. Dieu guide son Eglise au milieu des orages et des tempêtes; il se sert quelquefois même de ces tempêtes pour des fins voulues par lui, mais il n’en est pas moins vrai que ces tempêtes arrivent, et alors ceux qui sont placés au gouvernail doivent agir selon que le vent pousse. Cela, tu ne me le contesteras pas, j’espère. Il est incontestable encore que l’Eglise, dans ce moment présent, se trouve dans un des dangers les plus grands auxquels elle ait été exposée. Elle est persécutée sur tous les points de l’Europe, et là où elle ne l’est pas, à Rome par exemple, sa force s’épuise tous les jours. Louis-Philippe persécute l’Eglise en France, Nicolas en Pologne, si bien qu’on peut prévoir, si Dieu n’y met la main, le moment où la foi abandonnera ces malheureux pays. L’Autriche continue les plans de Joseph II, la Prusse s’enfonce dans le piétisme ou se dissout dans le rationalisme, l’Espagne et le Portugal s’avancent vers des maux dont on ne prévoit pas le terme.

Au milieu de toutes ces épreuves, qui vient au secours de l’Eglise? Cite un seul roi, excepté celui de Sardaigne, et le petit duc de Modène que M. de la M[ennais] attaque, il faut le dire, avec injustice. Un mouvement merveilleux travaille l’Angleterre, je le sais, mais les résultats de ce mouvement ne seront peut-être pas produits avant un siècle. La haine de la religion fait des progrès atroces dans la population romaine. Aux yeux d’un nombre effrayant de Romains, le Pape n’est plus qu’un souverain temporel, et, comme souverain temporel, il n’est certes pas aimé. En de pareils moments, que les princes étrangers viennent pousser le Souverain Pontife à des actes qui le compromettent aux yeux des peuples, c’est un crime de lèse-religion. Mais, qu’est-ce que cela fait aux princes? Cependant, de ce que le Pape est poussé par les princes, s’ensuit-il que les actes qu’il fait soient mauvais? Pas le moins du monde. Malheur à celui par qui arrive le scandale! Mais le scandale est quelquefois nécessaire. Jésus-Christ l’a dit formellement. Il fallait un Judas, pour que Jésus-Christ fût sacrifié à la haine des Juifs et pour le salut des hommes. Qui sait s’il ne fallait pas des empereurs de Russie et d’Autriche pour publier l’encyclique, qui donnera probablement un coup funeste à la souveraineté temporelle du Pape, mais préparera dans l’avenir des jours heureux à l’Eglise?

Quant à ce que je disais que je préférerais pour l’Eglise le temps des martyrs aux temps actuels, je regrette précisément que les chrétiens n’aient plus la foi des martyrs. S’ils l’avaient, nous ne verrions pas la persécution des faux frères, qui est celle de l’époque actuelle et la plus honteuse de toutes, c’est-à-dire celle des gens qui, sous prétexte de faire triompher la religion, lui enfoncent un poignard dans le sein.

Plus je réfléchis aux rapports qu’il y a entre les libéraux et les barbares des premiers siècles, plus je suis frappé de la ressemblance des deux époques. Crois-tu que saint Léon aimât beaucoup Attila? Cependant, Attila était un fléau de Dieu, qui préparait les beaux jours de l’Eglise. Crois-tu que les Papes fussent bien aises que les barbares vinssent jusqu’à neuf fois brûler Rome et la piller? Cependant, les barbares purifiaient Rome des souillures de l’empire romain.

Le monde est aujourd’hui couvert de souillures d’un autre genre, plus grandes peut-être, en raison des bienfaits apportés par le christianisme. Dieu veut une seconde fois balayer toutes ces immondices, et il se sert d’instruments adaptés à ce qu’il veut faire disparaître. Et, pour te donner un exemple, crois-tu que j’approuve Don Pedro et Christine, lorsqu’ils dépouillent les religieux de leurs biens? Non pas, certes. Je les crois très coupables. Cependant, il fallait, ce me semble, que les religieux fussent dépouillés de biens dont l’usage n’était pas, il paraît, conforme au but des donateurs. Un roi pieux, Don Carlos, par exemple, que j’aime à supposer tel, n’aurait pu faire une telle spoliation. Cependant, il fallait que cette spoliation eût lieu, et Dieu, pour un temps, a remis le pouvoir à quelques coupe-jarrets, que les scrupules n’embarrassent guère et qui feront la besogne sans barguigner.

Ne va pas faire comme M. Victor de Bonald, qui prétendait que M. de la M[ennais] renouvelait les erreurs d’Arnaud de Brescia, parce qu’il disait que le clergé devait renoncer au traitement. L’Eglise a le droit de posséder, et les biens qu’on lui prend, sans qu’elle y consente, sont bien et dûment volés; mais il est des circonstances où elle peut, pour des avantages d’un ordre supérieur, renoncer à ces biens. Il est d’autres circonstances, où elle doit renoncer et où elle ne le peut pas. Dans ce cas-là, qui est le cas présent, Dieu envoie des gens qui la dépouillent.

Je lis pour lecture spirituelle la vie de saint Dominique. Sais-tu l’époque où son Ordre a été le plus nombreux et le plus florissant? Ç’a été celle où il renonça à toutes les donations qui lui avaient été faites et où il n’était pas permis de recevoir des aumônes quand on avait de quoi manger pour vingt-quatre heures. Probablement alors, on n’achetait pas dans cet Ordre, pour célébrer la fête de saint Dominique, des esturgeons de près de 250 francs, comme on l’a fait il y a quinze jours. Cependant, plus tard, le pape saint Pie V, religieux dominicain, leur ordonna de posséder, et il avait à cette époque d’excellentes raisons, quoique, dans le même temps, saint Gaétan fondât un Ordre dans lequel il n’était, non seulement pas permis de posséder, mais même de demander l’aumône.

Je reviens, après, à ce que je disais dans ma lettre scandaleuse. Si on l’entend à Lavagnac, comme on l’a entendue et comme j’avais espéré qu’on ne l’entendrait pas, je suis fâché, sans attendre la maturité des ans, de l’avoir écrite. Si tu l’entends comme je l’entends moi-même, je crois qu’il faudra bien du temps pour me faire changer d’avis. Cependant, pour tout dire, les personnes qui m’avaient dit que la Russie et l’Autriche avaient eu part à la plus récente encyclique, m’ont fait dire qu’elles n’en savent rien(3). Il est possible que je sois mal informé, mais mes sources sont, pour les nouvelles religieuses, le P. Olivieri et le cardinal M[icara], et, pour les affaires de diplomatie, un employé supérieur à l’ambassade de France, que je ne connais pas, mais qui est très bien avec une de mes connaissances intimes. Or, toutes ces personnes furent surprises de l’apparition de l’encyclique comme d’un coup de foudre.

Je remercie l’abbé Gabriel de son avis. Je pense que c’est une précaution, car la seule lettre que j’aie envoyée à Pézenas était à Eleuthère [Reboul], et comme j’avais, en effet, pensé qu’il la montrerait, je l’ai écrite deux fois, la première édition ne m’ayant pas paru assez prudente.

Je n’ai pas encore lu l’article de M. de la M[ennais], mais l’abbé de Montpellier qui le connaît m’a dit qu’il n’y avait rien à dire, sinon qu’il attaquait un ouvrage dont l’impression avait été permise sur les Etats du Pape. M. de Montpellier étant essentiellement opposé à l’abbé de la M[ennais] et, de plus, l’écho fidèle du P. Rozaven, et n’ayant pu rien dire de plus, je suis parfaitement tranquille pour mon compte(4).

Je te le répète: je condamne les Paroles d’un croyant dans le sens que le Souverain Pontife les condamne; je blâme le système philosophique de M. de la Mennais dans le sens que le Pape le blâme, quoique je croie que j’aurais droit, tout en étant excellent ultramontain, de demander des explications sur ce dernier chapitre. Je crois à l’opportunité de l’encyclique, quoique je méprise au delà de toute expression les viles passions politiques qui ont pu engager certaines cours à demander cette condamnation. Je me soumets d’autant plus volontiers au blâme philosophique que, depuis quelque temps, mes idées s’étaient modifiées.

J’admire la soumission de M. Combalot, mais je ne vais pas si loin que lui. Je crois que le principe du sens commun est inattaquable, parce que, de tout temps, il a été enseigné dans les écoles de philosophie chrétienne. Je crois qu’il y a une certitude philosophique hors de la certitude de l’Eglise, parce que sans cela on ne prendrait pas la peine, depuis que l’enseignement des écoles catholiques est constitué, de faire faire un ou deux ans d’études philosophiques aux élèves pour les préparer à la théologie.

Je crois que la certitude philosophique n’est pas la certitude théologique, parce que, depuis que les hommes raisonnent, on a su que la philosophie n’était pas la théologie et la théologie n’était pas la philosophie; que si ces deux sciences ont, en dernière analyse, le même objet, Dieu et l’homme, elles ne peuvent différer que par la méthode qu’elles emploient: la théologie donne une connaissance et une certitude divines, la philosophie donne une connaissance et une certitude humaines.

Quant à la vérité que l’encyclique reproche de chercher hors de l’Eglise, non seulement je me soumets à la sentence, mais ma raison y souscrit sans balancer.

L’abbé de la M[ennais] a eu tort de prétendre que le genre humain, en dehors de l’Eglise, avait la vérité. Il avait certaines vérités, cela est un fait incontestable; mais il n’a pas toute la vérité, sans quoi l’Eglise n’eût pas été nécessaire. Mais il y a des vérités que l’on doit reconnaître, non pas en dehors de l’Eglise, mais avant l’Eglise. L’existence de Dieu, par exemple, doit être nécessairement antérieure à tout commandement de l’Eglise. Elle (l’Eglise) commande tous les autres dogmes, mais ne peut commander celui-là; car si on ne le suppose pas, l’Eglise n’a aucun droit à parler et à juger. Aussi jamais concile ni bulle de Pape n’a décidé ni ne décidera que Dieu existe. Car s’il le décidait, il faudrait supposer que la question est en litige, et si la question est en litige, l’autorité de l’Eglise est par cela même douteuse. Ce serait comme un roi qui, pour prouver à ses sujets qu’il est leur maître légitime, se ferait adjuger la couronne par des juges qu’il aurait lui-même nommés. Et l’absurdité de l’Eglise déclarant l’existence de Dieu serait encore plus grande que ma supposition; car, dans le second cas, on ne sait pas si un tel est roi, mais on sait qu’un tel qui se dit roi subsiste, tandis que dans le premier on ne sait pas si Dieu existe ou non.

Il me semble donc évident que l’idée de Dieu précède toute autre idée, même celle de l’Eglise, et la preuve est que saint Thomas, au commencement de sa Somme, donne des preuves de l’existence de Dieu purement philosophiques, et encore toutes a posteriori (mon père t’expliquera ce mot). Si donc il en est ainsi, il faut admettre qu’il y a des vérités qui précèdent la notion de l’Eglise, et cela est, je crois, admis par tous les théologiens.

Pour en revenir à M. Combalot, toujours en l’admirant, je n’approuve pas ce qu’il dit qu’il faut fuir toute philosophie qui n’a d’autre base que les traditions des sages, quoiqu’il s’appuie sur saint Paul. S’il a raison, il faudrait dire que Lactance, saint Augustin dans la Cité de Dieu, Eusèbe dans la Préparation évangélique, Origène contre Celse se sont trompés, lorsqu’ils ont appuyé l’apologie du catholicisme sur les traditions des sages. Saint Jérôme, cité par saint Thomas -deux autorités passablement fortes,- dit qu’on ne savait ce qu’il fallait admirer le plus dans les premiers Pères, ou leur science des philosophes du siècle, ou leur connaissance de l’Ecriture. Doctores antiqui intantum philosophorum doctrinis atque sententiis suos referserunt libros, ut nescias quid in illis plus admirari debeas, an eruditionem saeculi an scientiam Scripturarum. Je te cite le passage, que mon père te traduira. Tu verras qu’il est assez fort. Je ne crois pas qu’il faille traduire referserunt autrement que par saupoudrer ou imbiber. Je m’arrête sur ce sujet et je me propose d’en écrire plus long à mon père(5).

Je te remercie de la lettre de M. Bonnetty. Je te la rendrai moi-même, si Dieu le veut, pour ne pas te faire payer vingt-cinq sous de port. Je finis, en te recommandant de ne pas te scandaliser de mes paroles. Il est impossible de résister à la vue de certaines choses. J’ai été, par exemple, témoin d’une affaire de la plus grande importance et dans laquelle la conduite de certains hommes m’a fait pousser des exclamations, peut-être exagérées; mais on ne peut pas voir de sang-froid l’Eglise livrée à des gens qui veulent ce qui lui fait un mal incalculable. Enfin, moi-même j’ai tort de m’impatienter ainsi. Je le reconnais humblement, mais j’espère que Dieu me pardonnera. Il est inutile de m’envoyer l’article de la Revue des Deux-Mondes.

Je te prie, en voyant la manière dont je parle des rois, de ne pas me croire libéral; je le suis moins que jamais. Je relis ta lettre pour voir si je n’ai rien oublié. J’aurais encore bien des choses à te dire, mais je m’arrête. Seulement, il faut que je te dise que je pense comme toi de l’inutilité des efforts de l’enfer contre l’Eglise, mais je ne vois pas comment ce que tu me dis à ce sujet peut avoir rapport avec ce que je disais moi-même.

Adieu, chère amie. Je pense écrire dans quelques jours à Clément [Rodier], et lui écrire en anglais.

Notes et post-scriptum
1. Voir des extraits dans *Notes et Documents*, t. Ier, p. 461-463 et 545-547.
3. Il est prouvé aujourd'hui que le gouvernement de Louis-Philippe ne se plaignit pas au Pape des *Paroles d'un Croyant*; il est prouvé aussi que, sans envoyer au pape une note diplomatique, dans le vrai sens du mot, l'Autriche et la Russie contribuèrent à faire condamner cet ouvrage. Voir notre Introduction, p. LXXXVI sq. Sur ce point-là, l'abbé d'Alzon n'avait pas à se rétracter.
4. Il doit s'agir de l'étude intitulée: *De l'absolutisme et de la liberté* que La Mennais publia, le 1er août 1834, dans la *Revue des Deux Mondes*; elle fut écrite assez longtemps avant d'être publiée.
5. Voir la lettre précédente.2. Se reporter à la lettre du 19 juillet, adressée à son père.
3. Il est prouvé aujourd'hui que le gouvernement de Louis-Philippe ne se plaignit pas au Pape des *Paroles d'un Croyant*; il est prouvé aussi que, sans envoyer au pape une note diplomatique, dans le vrai sens du mot, l'Autriche et la Russie contribuèrent à faire condamner cet ouvrage. Voir notre Introduction, p. LXXXVI sq. Sur ce point-là, l'abbé d'Alzon n'avait pas à se rétracter.
4. Il doit s'agir de l'étude intitulée: *De l'absolutisme et de la liberté* que La Mennais publia, le 1er août 1834, dans la *Revue des Deux Mondes*; elle fut écrite assez longtemps avant d'être publiée.