Vailhé, LETTRES, vol.2, p.68

28 oct 1841 Nîmes, GERMER_DURAND_EUGENE

Il ne désire pas céder son édition de saint Jean Chrysostome. -Il verra bientôt le bouc qu’on lui signale.

Informations générales
  • V2-068
  • 0+300|CCC
  • Vailhé, LETTRES, vol.2, p.68
Informations détaillées
  • 1 ENSEIGNEMENT DE LA PATROLOGIE
    1 LIVRES
    1 SALUT DES AMES
    2 ALLARD, LOUIS
    2 BONNETTY, AUGUSTIN
    2 BRUCKER, RAYMOND
    2 FLOTTES, JEAN-BAPTISTE-MARCEL
    2 GAUME, JEAN-JOSEPH
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 JEAN CHRYSOSTOME, SAINT
    2 VIGNAUD, MADAME JEAN
    3 NIMES
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND.
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • le 28 octobre 1841.
  • 28 oct 1841
  • Nîmes,
La lettre

Je crois que je finirai, mon cher ami, par aimer beaucoup M. Flottes(1), puisqu’il vous prend pour son plénipotentiaire entre lui et moi. Cependant, il n’aura pas mon saint Jean Chrys[ostome]. Si je ne l’avais pas, je ne l’achèterais pas très probablement, ayant celui de Gaume; mais puisque je l’ai, je le garde. Dites cependant à ce cher abbé que je puis très probablement lui en procurer un. Qu’il me fasse seulement savoir le prix qu’il veut y mettre.

Veuillez prier votre ami, qui a fait la découverte du Brücker, de me le faire venir. Quant au paiement, le libraire n’aura qu’à se présenter, de ma part, chez M. Bonnetty, rue Saint-Guillaume, 24, au bureau des Annales de philosophie chrétienne; il sera payé d’ici à quinze jours. Je prends ce terme, afin d’avoir le temps de prévenir Bonnetty. Je tâcherai de voir ou de faire visiter par quelqu’un le bouc en question(2).

Adieu, bien cher ami. Vous ne me donnez pas des nouvelles de Mme Durand. J’ai vu, il y a peu de jours, Mme Vignaud. Adieu, adieu. Quand je pense à mes amis absents, je me demande pourquoi nous n’avons pas d’ailes.

Emmanuel.
Notes et post-scriptum
2. Le bouc en question était un jeune homme noble, dont les désordres scandalisaient alors la ville de Nîmes. Monnier, par un curieux *quiproquo*, adressa à l'abbé d'Alzon une autre personne, qui avait besoin, elle aussi, de conversion: c'était un nommé Allard, qu'il ramena à Dieu, en effet, et qui, après s'être dévoué aux oeuvres de la ville, se fit Jésuite. Quant à l'autre brebis égarée, elle ne tarda pas à rentrer au bercail. Voir *Notes et Documents*, t. II, p. 383 sq.1. Prêtre du diocèse de Montpellier, qui fut professeur à la Faculté des lettres de cette ville et vicaire général du diocèse. Il publia plusieurs ouvrages, entre autres, en 1861, un fort volume intitulé: *Etudes sur saint Augustin, son génie, son âme, sa philosophie*. Montpellier et Paris.
2. Le bouc en question était un jeune homme noble, dont les désordres scandalisaient alors la ville de Nîmes. Monnier, par un curieux *quiproquo*, adressa à l'abbé d'Alzon une autre personne, qui avait besoin, elle aussi, de conversion: c'était un nommé Allard, qu'il ramena à Dieu, en effet, et qui, après s'être dévoué aux oeuvres de la ville, se fit Jésuite. Quant à l'autre brebis égarée, elle ne tarda pas à rentrer au bercail. Voir *Notes et Documents*, t. II, p. 383 sq.)