Vailhé, LETTRES, vol.2, p.191

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• Vailhé, LETTRES, vol.2, p.191

• 1 DOMESTIQUES
  1 HOPITAUX
  1 SUPERIEURE
  2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
  3 LYON
  3 TURIN
• A SA MERE.
• ALZON_MADAME
• le 19 août 1844.
• 19 aug 1844
• Nîmes,

Ma chère petite mère,

Avez-vous enfin trouvé une femme de charge? La supérieure des Incurables de Lyon a une cousine de trente-cinq à quarante ans, que j’ai vue en revenant de Turin et qu’elle voudrait bien vous donner. C’est une personne qui a besoin de travailler pour vivre et soutenir sa famille. Elle est parfaitement à même de coudre, repasser, tenir des comptes. La supérieure, en me la recommandant, me paraît très digne d’être crue, parce que, comme elle se vantait de pouvoir donner les premières leçons à des enfants, la supérieure lui dit tout court qu’elle se vantait de trop. On m’écrit pour me demander si je puis encore vous la donner ou proposer. Veuillez me répondre, si vous le pouvez, au plus tôt.

On me charge aussi de vous offrir un très bon jardinier.

Adieu, chère petite mère. Je vous écris à la lettre en courant. Je vais bien et j’ai reçu hier de bonnes nouvelles de Marie.