Vailhé, LETTRES, vol.2, p.207

• V2-207
• 0+362|CCCLXII
• Vailhé, LETTRES, vol.2, p.207

• 1 PREDICATION
  1 VOCATION RELIGIEUSE
  2 COIRARD, MIRRA
  2 GAUDE, MARIE-RODRIGUEZ
  2 JARRAS, MADEMOISELLE
  2 MONTADON, ALIX
  2 MONTADON, MADAME
  3 MARSEILLE
• A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS (1).
• MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
• le 19 novembre 1844.
• 19 nov 1844
• Nîmes,

Je viens de commencer pour vous une immense lettre, ma chère enfant; elle me fait peur; les forces me manquent pour aller plus loin. Permettez-moi de ne vous dire que deux mots:

1° L’on a découvert que Mlle Jarras était venue vous voir(2). Tout cela a fait une histoire.

2° Il y a à Marseille une amie intime de Mlle Alix Montadon, qui veut vous voir. C’est une fille de trente ans passés, pleine de moyens en un certain sens, qui manque de direction depuis quelque temps. Si elle était tenue par une main ferme, elle pourrait, je crois, faire une fille remarquable. Vous pourriez demander à la voir à Mlle Montadon: elle a besoin d’être examinée, mais ce n’est pas un sujet ordinaire.

3° Il paraît que Mme Montadon ne veut plus vous donner sa fille cadette. Cette enfant est tombée malade de la pensée de quitter ses parents. Elle ne se plaignait pas, mais la nature a succombé.

Je dois parler demain à Mlle Mirra Coirard, que vous appelez Mirien. Je crois comme vous que Mlle Gaude ne peut vous convenir.

Adieu, ma fille. Si, d’ici au 23, j’ai une minute à moi, je vous écrirai encore. Mais pardonnez-moi, j’ai prêché hier six fois et aujourd’hui quatre.