- V2-252
- 0+382|CCCLXXXII
- Vailhé, LETTRES, vol.2, p.252
- 1 JOIE
1 MALADES
1 MOIS DE MARIE
1 PLEIN EXERCICE
1 REPOS
1 TRAVAIL DE L'ETUDE
1 VOLONTE DE DIEU
2 CARBONNEL, MESDEMOISELLES
2 LOUIS-PHILIPPE Ier
2 SALVANDY, NARCISSE DE
3 PARIS - A MADEMOISELLE ANAIS CARBONNEL (1).
- CARBONNEL Marie-Vincent ra
- fin-mai 1845.]
- 31 may 1845
- [Paris,
Quoique écrasé de besogne ou plutôt de visites, je veux répondre sur-le-champ, ma chère enfant, à ce qui vous fait de la peine. J’ai eu un grand tort avec vous, celui de vous donner non seulement mes idées, mais aussi mes impressions. Paris n’a eu aucune séduction pour moi. J’y ai trouvé du repos, un peu de joie, mais non le désir d’y rester. J’en partirai, comme j’y suis arrivé, quand je penserai que Dieu le veut, et le terme de mon séjour sera fixé par la conclusion de l’affaire qui m’y a conduit(2).
Quant à ce qui vous concerne, je suis très peiné de vous voir aussi préoccupée. J’y vois de grands et de très grands inconvénients, mais j’espère que l’assurance que je vous donne vous tranquillisera. Je voulais voir, hier, le médecin du ministre; je ne l’ai pas trouvé. Peut-être dînerai-je ce soir avec lui; il me campera sur M. de Salvandy. Des gens m’engagent à aller jusqu’à Louis-Philippe. Cela me répugne beaucoup. Je vous remercie des détails que vous me donnez sur le mois de Marie.
Adieu, ma chère enfant. Je ne puis vous écrire plus long. Savez-vous que je deviens borgne?
E. d'Alzon.2. Les pénitentes de Nîmes craignaient beaucoup que l'abbé d'Alzon ne s'établit à Paris, en particulier les demoiselles Carbonnel qui avaient pris sur elles la direction du côté matériel de l'Assomption.