Vailhé, LETTRES, vol.2, p.300

20 sep 1845 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Au sujet de divers maîtres. -Il est à l’Assomption de Paris par la pensée et par le coeur. -De l’abbé Combalot.

Informations générales
  • V2-300
  • 0+403|CDIII
  • Vailhé, LETTRES, vol.2, p.300
Informations détaillées
  • 1 CORPS ENSEIGNANT
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 COMBALOT, THEODORE
    2 HENNINGSEN, EMILE DE
    2 LEBOUCHER, ABBE
    2 MICHEL, ERNEST
    2 PASCAL
    2 PERROULAZ, ABBE
    3 MIDI
    3 VIVIERS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS(1).
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 20 septembre [1845].
  • 20 sep 1845
  • Nîmes,
La lettre

J’ai reçu hier quelques lignes de vous, ma chère enfant, qui m’ont mis un peu dans la peine. Il nous faut absolument M. de Henningsen au commencement de la rentrée(2). Nous avons disposé toutes choses de manière à compter sur lui. Si maintenant il ne vient pas, il faudra que nous nous adressions ailleurs, ce qui nous serait très désagréable, parce que, quoiqu’il doive coucher avec les élèves dans les dortoirs, je lui ai cependant réservé une chambre pour la journée, ce qui deviendrait impossible, si je prends quelqu’un de plus. Veuillez aussi pousser l’affaire de M. Pascal et envoyez-le-nous d’une manière ou d’autre. Enfin, je viens vous prier de voir M. Michel, afin que s’il trouvait que M. Perroulaz(3) ne peut pas rester avec M. Le Boucher, et pût cependant, à cause de sa santé, venir dans le Midi, nous ne laissions pas échapper une pareille occasion de l’avoir. Nous tâcherons de le soigner de notre mieux; nous lui offririons la sixième.

Je suis fort souvent à votre Assomption, ma chère enfant, par la pensée et par le coeur; mais, ces jours-ci, je ne sais réellement pas comment je puis m’y prendre pour venir à bout de tout ce que j’ai sur les bras. Je n’ai pas encore pu voir l’évêque; il était trop occupé. Dépêchez-vous de me faire savoir ce que vous avez fait pour votre argent.

Adieu, ma chère enfant. Tout à vous plus que jamais du fond de mon coeur.

J’ai reçu deux lignes de M. Combalot, qui m’engage à aller le voir à Viviers, où il se trouvait. Il ne me dit pas un mot des sujets que je lui demande. Adieu. Tout à vous en Notre-Seigneur.

Notes et post-scriptum
1. D'après une copie.
2. Le jeune Anglais dont il a été parlé et qui devait, lui aussi, ne pas se présenter.
3. Jeune prêtre de Genève, alors que Le Bouclier était le confesseur des religieuses de l'Assomption, à Paris, et directeur d'une institution libre. Pendant de longs mois, il fut question de le faire venir à Nîmes, sans que les choses aient jamais pu s'arranger. Il retourna dans son diocèse d'origine.