Vailhé, LETTRES, vol.2, p.308

22 sep 1845 Nîmes, BAILLY_MONSIEUR

Il lui demande que sa signature n’arrive pas protestée à Nîmes, puisqu’il ne l’avait donnée que pour lui rendre service.

Informations générales
  • V2-308
  • 0+406|CDVI
  • Vailhé, LETTRES, vol.2, p.308
Informations détaillées
  • 1 EMBARRAS FINANCIERS
    2 BATTANDIER, ALFRED
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PITRA, JEAN-BAPTISTE
  • A MONSIEUR EMMANUEL BAILLY.
  • BAILLY_MONSIEUR
  • 22 septembre 1845.
  • 22 sep 1845
  • Nîmes,
La lettre

Bien que ma lettre ne doive partir que demain, je veux cependant mon cher Monsieur Bailly, vous informer de suite des pénibles nouvelles que me donne Dom Pitra et que, du reste, vous connaissez probablement vous-même(1). Je vous avoue que je suis un peu surpris de la conduite des bons Pères; mais aussi, puisque c’était pour vous surtout que je donnais ma signature, comment n’avez-vous pas vu quel piège m’était tendu, au moins quelques jours à l’avance, afin que je pusse prévoir et parer à de tels inconvénients? Enfin, ce qui est fait est fait. J’écris à la supérieure de l’Assomption, afin qu’elle me tire d’embarras, si elle le peut. Je vous conjure, cher Monsieur Bailly, de vous arranger pour que ma signature n’arrive pas protestée jusques ici.

Adieu, mon cher ami. Veuillez croire qu’il me serait bien agréable de pouvoir vous parler de sujets moins ennuyeux.

Tout à vous du fond du coeur.

E. d'Alzon.
Notes et post-scriptum
1. Dom Pitra n'était pas responsable des embarras et des complications d'argent dont se plaint à bon droit l'abbé d'Alzon. Son économe seul, soutenu en haut lieu, doit en porter la responsabilité, ainsi que l'a démontré Battandier dans sa *Vie du cardinal Pitra*.