Vailhé, LETTRES, vol.3, p.93

• V3-093
• 0+473|CDLXXIII
• Vailhé, LETTRES, vol.3, p.93

• 1 CLASSES SCOLAIRES
  1 FRERES CONVERS
  1 LIVRES
  1 SANTE
  2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
  2 LAURENT, CHARLES
  2 MONNIER, JULES
  2 MONTALEMBERT, CHARLES DE
  2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
• A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND.
• GERMER_DURAND_EUGENE
• le 18 juillet 1846.
• 18 jul 1846
• Nîmes,

Mon cher ami,

Reposez-vous, tant que votre santé l’exigera, et surtout ne vous inquiétez ni de Sauvage ni de votre classe. Sauvage part demain, et votre classe sera faite, même quand vous reviendriez, par Monnier qui cède la sienne à Laurent. Ici la cascade s’arrête. Vous savez que le nombre des élèves de Laurent n’est pas assez considérable pour qu’il ne puisse faire jusqu’à la fin de l’année deux classes à la fois. Nous ne vous désirons donc que pour vous, et nos voeux, vous le savez, ne perdent rien de leur vivacité pour être désintéressés.

Veuillez remercier Mme Durand de se souvenir de la commission que je lui avais donnée. A proprement parler, je voudrais des Frères convers; c’est surtout dans ce genre que je souhaiterais des domestiques. Je commence à en trouver de cette espèce et même j’en refuse. Je suis allé deux fois chercher le curé de la cathédrale pour lui porter votre requête; je ne l’ai pas trouvé. Peut-être demain serai-je plus heureux.

Montalembert vient de publier une brochure admirable sur les devoirs des catholiques; je lui en ai demandé cent exemplaires(1). Je vous promets de vous en envoyer un, si vous n’êtes pas de retour quand ils me parviendront.

Adieu, cher ami. Je n’ose vous dire: « Revenez-nous », et cependant vous savez à quel point nous désirons tous vous embrasser; mais que ce ne soit pas sur des joues trop jaunes. Mille fois tout vôtre en Notre-Seigneur.