Vailhé, LETTRES, vol.3, p.413

15 feb 1849 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

L’affaire de l’emprunt. -Retraite du P. Corail au pensionnat. Sa joie de la fondation du Cap.

Informations générales
  • V3-413
  • 0+605|DCV
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.413
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 INTERETS
    1 MISSIONS ETRANGERES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 RETRAITES PASTORALES
    1 SOUCIS D'ARGENT
    2 BAILLY, EMMANUEL SENIOR
    2 CORAIL, ALPHONSE
    2 VIEFVILLE
    3 ANGLETERRE
    3 CAP, LE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS (1).
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 15 février 1849.
  • 15 feb 1849
  • Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

Voici la lettre de M. Viefville(2). J’ai, depuis le 1er février, les 3,500 francs en caisse. Si on les veut, ou je les enverrai par le courrier en billets, ou on n’a qu’à tirer à vue sur moi. Du reste, si des poursuites sont commencées, n’est-ce pas un moyen d’en commencer, à notre tour, contre M. X.?

Je suis dans tout l’émoi d’une retraite, que l’on donne à mes enfants; elle réussit parfaitement. C’est le P. Corail, Jésuite. Je suis très préoccupé de votre projet d’aller en mission au Cap. Depuis plusieurs jours, avant votre lettre, je pensais que votre Congrégation commencerait à se répandre en Angleterre; elle commence par les possessions anglaises. Je l’ai recommandée à plusieurs personnes.

Adieu. A deux ou trois jours.

Notes et post-scriptum
1. D'après une copie. Voir *Notes et Documents*, t. IV, p. 629.
2. Lettre du 6 février qui réclame les 3,500 francs d'intérêts pour l'année 1848, ou lettre du 13 février qui annonce des poursuites de la part des créanciers, si cette somme n'est pas versée.