Vailhé, LETTRES, vol.3, p.418

15 mar 1849 Nîmes, GIBERTON

Il s’est toujours opposé à la vente des terrain s qui garantissaient l’emprunt, dont il était caution solidaire.

Informations générales
  • V3-418
  • 0+608|DCVIII
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.418
Informations détaillées
  • 1 CREANCES A PAYER
    1 EMPRUNTS HYPOTHEQUAIRES
    1 RECONNAISSANCE
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 BAILLY, EMMANUEL SENIOR
    2 VIEFVILLE
    3 PARIS
  • A MONSIEUR GIBERTON.
  • GIBERTON
  • 15 mars 1849
  • 15 mar 1849
  • Nîmes,
La lettre

Monsieur,

Vous me demandez si, par acte ou par lettre, j’ai donné mon consentement à la vente des terrains de M. X., sur lesquels. j’avais hypothèque par suite de la caution que je lui avais fournie. Non seulement je n’y ai pas consenti soit par lettre, soit par acte mais le mois de mars ou d’avril 1846, me trouvant à Paris, je me rendis chez M. Viefville pour lui demander des nouvelles de cette affaire. Il me dit que la valeur des terrains ayant considérablement augmenté, M. X. lui avait demandé d’en soustraire une partie à l’hypothèque, en laissant ce qu’il fallait pour représenter la valeur de la dette. Je déclarai à M. Viefville que j’y mettais l’opposition la plus formelle, et que je le rendais responsable de ce que pourrait avoir pour moi de préjudiciable un arrangement pareil(1). Mon grand tort fut d’avoir eu une trop grande confiance en M. X., car j’étais d’abord convaincu qu’il ne se servirait de la vente de ses terrains que pour se libérer, et, d’après ce que me dit M. Viefville, je dois reconnaître qu’il avait d’autres intentions.

Veuillez, Monsieur, agréer ici l’expression de tous mes remerciements pour l’intérêt que vous mettez à cette affaire, et l’hommage des sentiments respectueux avec lesquels, je suis votre très humble et obéissant serviteur.

E. d’Alzon.

Nîmes, 15 mars 1849.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. C'est le consentement donné par Viefville à cette vente, sans dédommagement pour les créanciers hypothécaires, qui dégagea le P. d'Alzon de son cautionnement.