Vailhé, LETTRES, vol.3, p.476

27 aug 1849 Lavagnac, GERMER_DURAND_EUGENE

Sa lettre aurait dû guérir un malade désespéré, et il n’est pas encore remis. -Nouvelles diverses.

Informations générales
  • V3-476
  • 0+637|DCXXXVII
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.476
Informations détaillées
  • 1 AMITIE
    1 AUGUSTIN
    1 JEUX
    1 MALADIES
    1 VOYAGES
    2 ALZON, AUGUSTINE D'
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 CARDENNE, VICTOR
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 MIDI
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND (1).
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • le 27 août 1849.
  • 27 aug 1849
  • Lavagnac,
La lettre

Mon cher ami,

Tandis que Cardenne est occupé avec ma mère à chercher quelques vieux costumes, dont il compte faire une charge pour célébrer la Saint-Augustin, fête de ma soeur, je veux vous dire tout le plaisir que m’a causé votre lettre qui est si bonne, et où les glaces de votre silence sont si bien fondues par votre amitié dont j’ai ressenti la chaleur. Des lettres comme cela devraient guérir un malade désespéré, et je ne m’explique pas pourquoi je ne suis pas entièrement remis. J’ai lu avec le plus vif intérêt, vous le pensez bien, la lettre de la supérieure. Avec tout cela, je crois bien qu’en effet il nous faut ajourner notre voyage à un an. Maintenant, espérer que la supérieure vînt dans le Midi, cela paraît un peu difficile.

J’espère pouvoir vous donner rendez-vous pour de demain en huit, mais je ne suis pas encore assez fort pour l’affirmer d’une manière bien positive. Adieu. On me presse. Je vous écrirai dans deux jours. Mes hommages à Mme Durand.

E. d'Alzon.
Notes et post-scriptum
1. Voir des extraits dans *Notes et Documents*, t. IV, p. 600.