Vailhé, LETTRES, vol.3, p.477

27 aug 1849 Lavagnac, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il n’a plus de force et compte se reposer au Vigan. -Comment va-t-elle, à son tour?

Informations générales
  • V3-477
  • 0+638|DCXXXVIII
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.477
Informations détaillées
  • 1 CONVERSATIONS
    1 MALADIES
    1 REMEDES
    1 VOYAGES
    2 CARBONNEL, MARIE-VINCENT
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    3 VIGAN, LE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS (1).
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 27 août 1849.
  • 27 aug 1849
  • Lavagnac,
La lettre

Ma chère fille,

Je veux vous dire à quel point votre bonne lettre, qui m’est transmise par M. Durand, et celle dans laquelle vous lui donnez les détails de votre voyage m’ont fait de bien; mais pour aujourd’hui, je ne puis vous en dire bien long, ma tête se fatigue avec une facilité beaucoup trop grande. Si je puis, j’irai au Vigan, où l’air plus frais me fera du bien. Je suis incapable d’un long voyage, au moins pour le moment, et quelque envie que j’aie de vous voir, je ne pense pas que Dieu veuille que ce soit de suite. Les conversations un peu longues et sérieuses, comme celles que je voudrais avoir avec vous, me sont interdites. Comment ne vous fait-on pas prendre de la quinine pour vos maux de dents? Soeur Marie-Vincent vous dirait que ce remède l’en a délivrée. Quand les douleurs sont périodiques, ce sont comme des accès de fièvre.

Adieu, ma fille. Je prie constamment pour vous. Quand pourrai-je vous écrire un peu longuement, comme je le voudrais? Tout vôtre avec une affection bien entière en Notre-Seigneur.

Notes et post-scriptum
1. D'après une copie.