Vailhé, LETTRES, vol.3, p.489

16 sep 1849 Le Vigan, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Sa maladie semble enrayée. -Le voyage de Paris est encore retardé. Prochaines conférences avec ses disciples.

Informations générales
  • V3-489
  • 0+645|DCXLV
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.489
Informations détaillées
  • 1 CONVERSATIONS
    1 MALADIES
    1 VOYAGES
    2 CARDENNE, VICTOR
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 MONNIER, JULES
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 VIGAN, LE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS (1).
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 16 septembre 1849.
  • 16 sep 1849
  • Le Vigan,
La lettre

Ma chère fille,

Moi aussi, je ne puis vous dire qu’un mot. Je suis au Vigan, où, grâce à Dieu, je me rétablis assez bien. Mes dérangements d’estomac sont arrêtés depuis trente-six heures, et il ne me reste qu’un violent mal de tête. Hier, j’ai pu faire, quoique lentement, à pied une promenade d’une heure et demie. Je dois rester ici jusqu’à mercredi soir, puis je retournerai à Lavagnac. Si je vois qu’à Nîmes le choléra continue, je partirai pour Paris, parce que notre rentrée sera forcément retardée. Si, au contraire, le choléra s’arrête, comme je ne pourrais partir que le 25 et qu’il me faudrait être de retour le 10 ou le 12 octobre (la rentrée est le 15), je me trouverais avoir seulement quinze jours pour aller, venir et rester. Ce voyage n’en vaudrait réellement pas la peine. Du reste, vous devez avoir reçu une seconde lettre, qui vous explique pourquoi je me suis décidé à faire le voyage du Vigan. Je ne savais plus que faire pour me remettre. J’avais le pressentiment que l’air natal me ferait du bien. Les trois premiers jours, j’ai encore bien souffert; mais maintenant, sauf mes maux de tête, qui, je l’espère, passeront à leur tour, je vais en perfection.

J’ai un grand projet pour Le Vigan, mais je vous en parlerai plus tard. Vous ne me dites pas un mot de votre santé. J’ai ici M. Cardenne et M. Durand. M. Hippolyte doit arriver demain. M. Tissot et M. Monnier nous manquent. Mais à quatre, pendant trois jours, nous traiterons bien des questions relatives à l’an prochain et qu’il est nécessaire de préparer à l’avance. Nous en ferons un petit procès-verbal, que je vous montrerai.

Adieu, ma chère fille. Dès que je serai de retour à Lavagnac, je vous écrirai, si je ne le fais plus tôt. Tout à vous en Notre-Seigneur.

Notes et post-scriptum
1. D'après une copie. Voir *Notes et Documents*, t. IV, p. 601.1. D'après une copie. Voir *Notes et Documents*, t. IV, p. 601.