Vailhé, LETTRES, vol.3, p.580

8 jun 1850 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il souffre de crampes et ira se reposer à Lavagnac. -Autres nouvelles.

Informations générales
  • V3-580
  • 0+689|DCLXXXIX
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.580
Informations détaillées
  • 1 AUMONIER
    1 MAITRES
    1 MALADIES
    1 OFFICE DIVIN
    1 REPOS
    1 SOINS AUX MALADES
    1 VOYAGES
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 PARIS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS (1).
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • vers le 8 juin 1850.]
  • 8 jun 1850
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

Je ne sais ce que devient mon temps, avec mes crampes d’estomac, les bains que je suis forcé de prendre, quelques sermons et les visites qui pleuvent de je ne sais où. Il va être 10 heures, je n’ai pas dit Matines et il faut que j’aille au Conseil de l’évêché. Excusez-moi donc, ma chère enfant. Quand je n’aurais pas la pensée du plaisir de vous voir, le besoin de repos me ferait désirer de sortir d’ici. Je serai même forcé d’aller me reposer deux ou trois jours chez ma mère. Il serait imprudent, dans l’état de mon estomac, de me mettre en route pour un aussi long voyage sans quelques précautions. Nous avons deux ou trois maîtres très souffrants; cependant, la maison va assez bien pour me permettre de partir sans crainte.

Je voudrais laisser partir de Paris ma soeur, Mme de Puységur. Le temps que je lui donnerais me serait pris pour autre chose. Je pense être à Paris au plus tard le 20, peut-être le 15. Je vous servirai d’aumônier bien volontiers pour trois semaines. Je pense pouvoir vous céder M. Tissot, mais nous en parlerons.

Adieu, ma fille. Priez pour moi. Je n’ai guère la force de tenir la plume. Ne vous en tracassez pas. Les crampes vont et viennent; dans une heure, je n’aurai plus rien.

Notes et post-scriptum
1. D'après une copie.