Vailhé, LETTRES, vol.3, p.584

2 jul 1850 Paris, GERMER_DURAND_EUGENE

Au sujet d’une directrice de pension. -Nouvelles relatives à des maîtres. Les médecins lui ordonnent un assez long traitement à Paris.

Informations générales
  • V3-584
  • 0+693|DCXCIII
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.584
Informations détaillées
  • 1 CURES D'EAUX
    1 MAITRES
    1 SANTE
    1 SOINS AUX MALADES
    2 BLANCHARD, MADEMOISELLE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 GOURAUD, HENRI
    2 GOURMAIN, PASCAL
    2 KAJZIEWICZ, JEROME
    2 LESCOEUR, LOUIS
    2 OSTROWSKI, COMTE
    2 POULIN, FREDERIC
    2 RECAMIER, JOSEPH
    2 REVEILHE, MADAME
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 PARIS, COLLEGE STANISLAS
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND (1).
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • le 2 juillet 1850.
  • 2 jul 1850
  • Paris,
La lettre

Cher ami,

Cette lettre sera pour vous et Mme Durand. Puisqu’elle doit venir, je trouve en effet qu’elle n’a rien de mieux à faire que d’attendre et de prier Mlle Blanchard d’attendre aussi; vous la ramènerez. Ce que dit Mme Réveilhe n’est rien. Quand on aura vu Mlle Blanchard, son bon accent, ses manières parfaites, les parents ne balanceront pas. Il faudrait peut-être faire au plus tôt le voyage de Paris, afin d’être de retour de bonne heure. Mlle Blanchard a été directrice des études dans un pensionnat, où elle avait douze sous-maîtresses sous elle. C’était presque M. Durand en jupons. Jugez de son mérite. Mme Durand pourra dire cela, sauf la comparaison. Elle n’a quitté cette position qu’à cause de sa santé qui est rétablie. Je voudrais ajouter mille choses, le temps me manque.

J’avais cru faire merveille de vous envoyer de suite M. Gourmain. Il part après-demain; il sera à Nîmes, je crois, dimanche soir. Accueillez-le bien; il est apte à ce que vous voudrez, soit pour l’histoire, soit pour la troisième, soit pour préparer les bacheliers; il faisait ici ce dernier métier. Je vais chercher un prétexte de lui faire retarder son voyage. Il mènera à Nîmes un jeune Polonais, qui nous arrive sous la rccommandation de Kajziewicz. Si donc, mon cher ami, vous ne redoutez que les mauvaises grâces de l’économe, ne vous en inquiétez pas trop. Je vous laisse pour aller chez Récamier. Si, au retour, j’ai quelque chose à vous dire, je me réserve de vous l’apprendre. Poulin ferait bien d’écrire à Lescoeur, qui n’est plus à Stanislas.

Je sors de chez Récamier. Hélas! cher ami. Il me condamne à rester ici au moins trois semaines. M. Gouraud devra me voir tous les jours. Peut-être me saignera-t-on. Récamier est très fortement prononcé contre les eaux, mais il veut que je suive un traitement sérieux.

Adieu. Je vous laisse. Tout à vous du fond du coeur.

E. d'Alzon.
Notes et post-scriptum
1. Voir des extraits dans *Notes et Documents*, t. V, n. 38.