Vailhé, LETTRES, vol.3, p.597

8 aug 1850 Nîmes, COMMARQUE Marie-Thérèse ra

Il a refusé sa nomination au Conseil supérieur, mais espère quand même se rendre bientôt à Paris. -Qu’en l’absence de la fondatrice, la communauté soit aussi fervente que celle de Clairvaux en l’absence de saint Bernard.

Informations générales
  • V3-597
  • 0+701|DCCI
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.597
Informations détaillées
  • 1 COMMUNAUTE RELIGIEUSE
    1 CONSEIL SUPERIEUR DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 VOLONTE DE DIEU
    1 VOYAGES
    2 BERNARD DE CLAIRVAUX, SAINT
    2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
    2 COMBAREL, MATTHIEU DE
    2 GEOFFROY DE PERONNE
    2 HAY, MARIE-BERNARD
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 MONTALEMBERT, CHARLES DE
    2 PARIEU, M.-LOUIS-FELIX ESQUIROU DE
    3 CLAIRVAUX
    3 PARIS
  • A LA SOEUR MARIE-THERESE DE COMMARQUE (1).
  • COMMARQUE Marie-Thérèse ra
  • le 8 août 1850.
  • 8 aug 1850
  • Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

Je vous remercie des détails, si pleins d’intérêt pour moi, que vous voulez bien me donner de la part de M.de Combarel, et je suis enchanté que vous ayez bien voulu remplacer notre Mère pour me les faire parvenir. Par le même courrier, je recevais une lettre du ministre et une autre de M. de Montalembert. Malgré tout cela, j’ai cru devoir ne pas accepter. Le seul avantage que j’y aurais vu eût été l’obligation d’aller quatre fois par an à Paris et de pouvoir visiter plus souvent cette chère Assomption; mais comme bientôt je présume y aller pour une autre raison plus importante pour l’oeuvre, je me console de laisser échapper ce prétexte, puisque j’aurai des motifs réellement sérieux de vous voir dans un an.

Je désire bien, ma chère fille, que l’absence. de notre Mère soit pour l’Assomption aussi bien supportée que les absences de saint Bernard par les religieux de Clairvaux. Vous savez qu’après un ou deux ans d’absence, il retrouva sa communauté aussi régulière, aussi édifiante que s’il ne l’eût pas quittée, tant le prieur avait bien gouverné à sa place. Puisque vous en remplissez les fonctions, vous devez imiter, vous et Soeur Marie-Augustine, ce saint homme qui suppléait si bien son abbé. Je n’ai pas d’autre recommandation à vous faire, à vous, que de mettre de l’ordre dans vos occupations et de vous appliquer à les bien remplir, non parce qu’elles peuvent vous plaire, mais parce qu’elles sont pour vous des devoirs imposés par la volonté de Dieu.

Rappelez-moi au bon souvenir de la communauté et, en particulier, de Soeur Marie-Augustine et de Soeur Marie-Bernard. Adieu, ma chère fille. Tout vôtre, avec un coeur tout paternel en Notre-Seigneur.

Notes et post-scriptum
1. D'après une copie. Voir *Notes et Documents*, t. V, p. 51.1. D'après une copie. Voir *Notes et Documents*, t. V, p. 51.