Vailhé, LETTRES, vol.3, p.620

18 sep 1850 Lavagnac, GERMER_DURAND_EUGENE

Ce qui resplendit dans ses impressions, c’est son humilité. -La future Ecole préparatoire de Nîmes. -Nouvelles relatives à la maison de Nîmes et à celle de Paris. -Autres nouvelles.

Informations générales
  • V3-620
  • 0+714|DCCXIV
  • Vailhé, LETTRES, vol.3, p.620
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 HUMILITE
    1 MAITRES
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    2 BRUYERE, ABBE
    2 CHAPOT, JEAN-JACQUES-FRANCOIS
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PLAGNIOL
    2 SCHMIT, ALPHONSE
    2 VERHAEZ
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND.
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • le 18 septembre 1850.
  • 18 sep 1850
  • Lavagnac,
La lettre

Mon cher ami,

Voici probablement la dernière lettre que je vous adresserai à Paris; je me trompe, ce sera l’avant-dernière. Je veux vous écrire de Nîmes, où je serai vendredi(1). Profitez de votre séjour auprès de la supérieure de l’Assomption pour vous élever; mais je vous avoue que je ne croyais pas que vous en eussiez un si grand besoin. Enfin, tout ce qui resplendit surtout pour moi dans vos impressions, c’est votre humilité.

Vous avez déjà vu le prospectus de l’Ecole préparatoire; j’avais hâte de l’annoncer, cette école. J’en ai parlé avec M. Plagniol, qui m’a promis de m’aider de ses conseils et de toute son expérience. Je crois que, sous certains rapports, cela vaudra mieux que les renseignements plus ou moins distraits de l’abbé Bruyère. Si M. Verhaëz ne vient pas ou vient comme religieux, nous pouvons prendre M. Schmit(2); autrement, il me semble que nous avons notre contingent. Quant au personnel de Paris, il faut attendre pour savoir par quel bout nous commencerons. J’ai quelques idées en tête, que je me réserve de vous dire, quand vous serez ici.

Je vais à merveille et compte me trouver à Nîmes après-demain. Chapot est en ce moment à Lavagnac. Pourquoi n’aurions-nous pas comme colleurs quelques professeurs de mathématiques qui sont à Nîmes?

Adieu. Au revoir bientôt, dans dix à douze jours au plus tard! Je ne dis rien pour Mme Durand, puisqu’elle est en retraite. Pourquoi parlez-vous de mon indulgence? Croyez-vous donc en avoir si grand besoin? Vous savez bien que je procède avec vous avec tout autre sentiment.

E. d'Alzon.
Notes et post-scriptum
1. Le 20 septembre.
2. Jeune laïque de Paris, qui désirait aller à Nîmes comme professeur.