Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.14

3 mar 1851 [Paris], MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

N’ayant pu aller le voir, il lui demande de visiter un terrain à sa place.

Informations générales
  • T1-014
  • 9
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.14
  • Orig. ms. ACR, AD 748, D'A., T.D. 21, n. 5, p. 8.
Informations détaillées
  • 1 CONSEIL SUPERIEUR DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
    1 GESTION FONCIERE
    1 MERCREDI DES CENDRES
    2 BALINCOURT, MARIE-ELISABETH DE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 3 mars [18]51. dimanche soir,
  • 3 mar 1851
  • [Paris],
La lettre

J’ai le plus grand regret de n’avoir pu aller aujourd’hui vous voir. Je voulais voir vos Soeurs, parler un peu de Notre-Seigneur, causer de Soeur Marie-Elisabeth, mais surtout voir s’il serait possible de visiter le terrain de la rue de Chaillot. Cela me paraît indispensable avant mon départ, — ne le pouvez-vous pas? — comme aussi de savoir s’il serait possible de bâtir, sans craindre les éboulements des catacombes. Je désire rendre un compte un peu détaillé à nos Messieurs de Nîmes. Vous qui pouvez tout, quand vous voulez, ne pourriez-vous pas trouver le moyen pour moi de visiter cet emplacement, mardi ou mercredi prochain? J’ai envie de vous donner les cendres et d’aller vous dire la messe, mercredi; mais j’irai vous voir après-demain. Demain, vous savez que le Conseil supérieur m’en empêche.[1]

Adieu, ma fille, et tout à vous en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le 3 mars, le P. d'Alzon, présent au Conseil supérieur de l'Instruction publique, demande si les Fabriques ne peuvent pas avoir le droit de présenter des instituteurs dans les communes où la majorité est protestante et où les catholiques ne sont pas représentés au Conseil municipal, situation qui se présente plus particulièrement dans la région cévénole.