Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.30

27 apr 1851 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Démarches faites au nom du P. d’Alzon. – Nouvelles de Nîmes.

Informations générales
  • T1-030
  • 24
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.30
  • Orig. ms. AC R.A.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 DOT
    1 ELEVES
    1 VIE DE PRIERE
    2 GAUDE, MADAME
    2 LAURENT, CHARLES
    2 SOUSTELLE
    3 VALBONNE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 27 avril 1851.
  • 27 apr 1851
  • Nîmes,
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Ma Révérende Mère,

M. d’Alzon m’avait chargé de faire auprès de M. Soustelle la démarche relative aux 10.000 francs de sa belle-soeur. Il m’a répondu qu’il avait besoin de consulter sa belle-mère et se s’entendre avec elle. Cela a duré plusieurs jours. Voici les quelques mots qu’il m’envoie aujourd’hui: « Mme Gaude[1] m’a dit qu’elle ne pouvait point satisfaire la demande que vous m’aviez faite. » Ainsi il faudra vous adresser à quelque étranger pour faire l’opération en question.

Je me hâte de jeter ce petit bout de lettre à la poste pour ne point vous occasionner plus de retard. J’attends, ce soir, le cher Père avec son escouade de Valbonne: ils étaient en tout 19 [sic]; malheureusement il a plu presque toute la semaine ici et sans doute aussi à la chartreuse.[2] Quelques nouveaux élèves se sont présentés pour la rentrée de Pâques.

Priez, ma bonne Mère, pour que la venue de M. l’abbé Laurent au sein de l’Ordre porte les fruits de bénédiction que nous espérons.

Votre respectueusement, mais bien digne fils, en Notre-Seigneur.

P.S. Mille pardons de cette feuille simple; l’autre était maculée. Je craindrais en reprenant ma lettre de vous faire attendre.

FR. CARDENNE.
Notes et post-scriptum
1. Mère de Soeur M.-Rodriguez, dont l'affaire de la dot traîne depuis son entrée en religion en 1849. 2. La chartreuse de Valbonne, à Saint-Paulet de Caisson, près de Pont-Saint-Esprit, remontait au XVIIe siècle, et fut occupée de nouveau par les Chartreux de 1836 à 1901. C'était un lieu de prière qu'affectionnait le P. d'Alzon, pour lui-même, ses maîtres ou ses élèves.