Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.45

15 jun 1851 Paris, NARBONNE Comtesse

Il se fait le médiateur auprès d’elle pour son fils.

Informations générales
  • T1-045
  • 38
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.45
  • Orig. ms. ACR, AM 239; D'A., T.D. 37, n. 4, p. 220
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 FAIBLESSES
    2 BRUN, HENRI
    2 NARBONNE, AIMERY DE
  • A MADAME LA COMTESSE DE NARBONNE-LARA
  • NARBONNE Comtesse
  • 15 juin 1851
  • 15 jun 1851
  • Paris,
La lettre

Me voici en médiateur, ma chère enfant. Aimery a fait une grosse sottise et n’ose pas vous le dire.[1] Ecoutez bien. Ses parents de Narbonne lui avaient promis une montre. Il la leur a demandée et vous a laissé les accuser de le gâter, sans vous dire que c’était sa faute. Or il vous conjure, si vous voulez le gronder, que ce soit chez vous, un jour de sortie. Je lui parle un peu de tout cela en lui disant que je l’excuse, parce que c’est seulement preuve de faiblesse de caractère. Aujourd’hui même, M. Brun m’écrit qu’il en est très content.

Vous comprenez si je suis heureux d’avoir une petite occasion de vous écrire. Adieu, ma bien chère fille. Priez Dieu pour votre père. Tout à vous et avec un vrai coeur paternel. Je pars jeudi;je serai à Nîmes le 25 ou le 26 au matin.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Aimery, son fils, élève de l'Assomption de 1849 à 1854.