Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.89

22 sep 1851 Nîmes, NARBONNE Comtesse

Il lui demande de s’unir à une neuvaine de prière, à la rentrée. – S’il l’avait sue souffrante, il serait allé la voir .

Informations générales
  • T1-089
  • 80
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.89
  • Orig.ms. ACR, AM 241; D'A., T.D. 37, n. 6, p.221.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 DEVOTION AUX ANGES GARDIENS
    1 NEUVAINE A LA SAINTE VIERGE
    1 NEUVAINE AU SAINT-ESPRIT
    1 SYNODES DIOCESAINS
    1 VISITE DES MALADES
    2 ALAUZIER, MADAME D'
    2 NARBONNE, AIMERY DE
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 ROCHER, MADAME ADRIEN DE
    3 MONTAGNAC
  • A MADAME LA COMTESSE DE NARBONNE-LARA
  • NARBONNE Comtesse
  • le 22 sept[embre] 1851.
  • 22 sep 1851
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

On me dit que vous êtes souffrante et Aimery qui m’écrit ne me dit pas un mot de votre santé. Mais ce qu’il me dit, je veux qu’il vous le dise lui-même, afin que si c’est un secret, je ne le trahisse pas.

Je viens vous prier de vous unir à nous. Nous sommes très préoccupés de la prochaine rentrée qui sera très belle, mais je prévois des difficultés d’un genre nouveau. Nous allons faire une neuvaine aux anges gardiens de nos enfants. Voulez-vous vous unir à nos prières? Celles que nous ferons, je ne puis vous les indiquer, vous ne les auriez pas; seulement je vous dirai qu’en outre, le matin, nous récitons, avant la messe, un Veni, Créator, et après, les litanies de la Sainte Vierge, pour invoquer les lumières du Saint-Esprit et pour appeler la protection de la Sainte Vierge d’une manière spéciale. Ces prières-là dureront jusqu’au 25 octobre. J’espère que vous vous joindrez à nous.

Si j’avais su plus tôt que vous étiez souffrante,je serais allé vous voir; à présent cela m’est impossible. Je n’ai pas vu ma soeur depuis son malheur. Dès que le synode sera fini, je m’échapperai pour aller l’embrasser; mais croyez que je pense bien à vous devant le bon Dieu. Si vos forces vous permettent de m’écrire deux mots, vous pouvez les adresser à Montagnac (Hérault).

Veuillez offrir mes hommages à ceux des vôtres que j’ai l’honneur de connaître. Adieu, bien chère fille. Mille fois à vous avec un bien affectueux attachement en Notre-Seigneur.

Pardonnez-moi; j’écris comme un chat et je m’aperçois, après avoir écrit une page, qu’il y en a une salie. Voudriez-vous apprendre à Mesdames de Rocher et d’Alauzier nos prières pour la maison? Je crains de n’avoir pas le temps de le faire et je tiens à leur concours.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum