Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.98

5 oct 1851 Lavagnac, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le professeur retenu n’est pas aussi nécessaire. -Ses dispositions intérieures.

Informations générales
  • T1-098
  • 89
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.98
  • Orig.ms. ACR, AD 790; D'A., T.D. 21, n. 47, p. 34.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGES
    1 FAIBLESSES
    1 MAITRES
    1 SYMPTOMES
    1 VOLONTE
    2 MICHEL, ERNEST
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 5 oct[obre 1851].
  • 5 oct 1851
  • Lavagnac,
La lettre

Je voulais vous écrire longuement, ma chère fille, mais le temps que je voulais vous donner a été pris par une crise nerveuse très forte, qu’a éprouvée Mme de Puységur. Je pars, demain matin, de bonne heure, et il va être minuit. Mais je veux vous remercier de votre lettre que j’ai reçue ce soir. Si le jeune homme dont parle M. Michel est décidément arrêté, je tâcherai de le caser, malgré ce que je vous ai écrit hier[1]; sinon, soyez assez bonne pour le voir, le faire causer et ne le retenir qu’autant que vous le croirez capable de se donner un jour à l’oeuvre. Sinon, ce n’est pas la peine de me l’envoyer parce que j’ai trouvé ce qu’il me faut. Dans tous les cas au lieu de la cinquième, je ne lui donnerai que la septième.

Je voulais vous parler de moi. Je me trouve plein de bonnes dispositions et de faiblesse pour les accomplir; c’en est décourageant. Je ne sais vraiment quel parti prendre entre le trop et le trop peu. Je ne veux pas m’épuiser et je crains de me trop écouter. Ces incertitudes sont un peu pénibles, mais je vous en parlerai plus longuement dans quelques jours. Je fais preuve de raison en allant me reposer quelques heures.

Adieu, ma fille. Je vous prêche d’exemple aujourd’hui; prêchez-moi de la même manière, à votre tour. Bonsoir.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Lettre perdue.