Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.100

7 oct 1851 [Lavagnac, mardi, GERMER_DURAND_EUGENE

Il n’est pas inquiet de l’affaire de Marseille. – Observations pour l’année suivante.- Son repos lui sert pour combiner ses plans.

Informations générales
  • T1-100
  • 91
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.100
  • Orig. ms. ACR, AL 113; D'A., T.D. 34, n. 79, p. 234.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 EXAMENS SCOLAIRES
    1 PLANS D'ACTION
    1 REPOS
    1 SURVEILLANCE PAR LE SUPERIEUR
    1 SURVEILLANTS
    2 BRUN, HENRI
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 MONNIER, JULES
    2 YZALGUIER, M.-DOMINIQUE-EUGENE D'
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • le 7 octobre 1851].
  • 7 oct 1851
  • [Lavagnac, mardi,
La lettre

Mon cher ami,

Voici quelques lignes pour Mme Durand, que je cachète parce qu’il y est parlé d’un tiers. L’abbé Brun est tout préoccupé de l’affaire de Marseille; je le suis un peu moins que lui. Tout ce que je vois là-dedans, c’est que nous aurons la surveillance un peu plus exacte sur les surveillants eux-mêmes. Cette bourrasque passera et nous sera un avis providentiel.

Puisque vous m’avez reproché à Valbonne de ne pas vous faire de reproches, je vous prierai pour l’année prochaine: 1° d’être plus exact à l’examen des classes; 2° de profiter des cours que vous ferez aux surveillants pour pénétrer un peu plus intimement au fond de ce qu’ils pensent et leur donner un peu plus l’esprit de leur état. J’ai moi-même d’assez graves reproches à me faire à leur égard, mais je tâcherai d’y mettre ordre, autant qu’il dépendra de moi.

Quelquefois je me reproche le repos que je prends ici; mais d’autre part, en restant tranquille de longues heures dans mon cabinet, au jardin ou à la chapelle, il me vient une foule d’idées que je note et dont j’espère profiter pour plus tard. Certains plans ne peuvent se développer par la réflexion que dans le calme. Quoi qu’il en soit, je présume arriver à Nîmes de vendredi en huit[2]. Vous voyez que je mets en pratique l’ordre de me reposer, qui m’a été imposé au nom de l’obéissance.

Adieu, cher ami. Mille choses à tous les nôtres, à Monnier et au P. Bis en particulier[3]. Tout vôtre avec la plus vive amitié,

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. La date donnée a été ajoutée par Germer-Durand.
2. C'est-à-dire le 17 octobre.
3. Le professeur de sciences, d'Yzalguier, avait reçu ce surnom.