Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.113

1 dec 1851 Paris, Faubourg Saint-Honoré, 234 PITRA Cardinal

Conditions de collaboration avec Dübner. – Le Ver rongeur dessert la cause de l’abbé Gaume. – Il désire le rencontrer.

Informations générales
  • T1-113
  • 102
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.113
  • Copie, ACR, AO 198; D'A., T.D. 40, n. 2, pp. 74-75.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGES
    1 MAITRES
    1 PUBLICATIONS
    1 QUERELLE DES AUTEURS CLASSIQUES
    2 DU LAC, JEAN-MELCHIOR
    2 DUBNER, FREDERIC
    2 GAUME, JEAN-JOSEPH
    2 MORELOT, STEPHEN
    3 PARIS, FAUBOURG-SAINT-HONORE
    3 VERSAILLES
  • A DOM PITRA
  • PITRA Cardinal
  • le 1er déc[embre] 1851.
  • 1 dec 1851
  • Paris, Faubourg Saint-Honoré, 234
  • Maison de l'Assomption,
  • A mon Révérend Père
    le Père Dom Pitra, Séminaire du Saint-Esprit
    Rue des Postes
    (Paris)
La lettre

Mon bien cher et Révérend Père,

Votre lettre vient me chercher à Paris, où je suis depuis quelques jours. J’ai, moi aussi, hâte de vous voir. Je ne demande pas mieux que de traiter avec M. Dübner, mais avant tout je pose pour conditions: 1° que je ne quitterai point Paris[1;] 2° que j’offrirai à M. Dübner un traitement pour exercer chez moi les fonctions de préfet des études; 3° qu’il présenterait avec lui un certain nombre d’élèves; 4° que ces élèves accepteraient les conditions de notre maison. Ceci est un préliminaire qui, s’il n’est pas accepté, laisserait inutile toute négociation ultérieure.

Quant à la publication des livres par M. Dübner, je dois vous dire que le Ver rongeur de M. Gaume me semble très compromettant pour la cause qu’il soutient; mais avec tout le respect que je vous dois, vos observations à M. Morelot m’ont paru tout juste à côté de la question. Vous me permettez de vous développer humblement de vive voix mes remarques sur ce point[2].

Je voudrais aller vous chercher, mais le temps me manque. Voudriez-vous faire quelques pas vers moi? Nous prierons du Lac de nous prêter asile. Voulez-vous que j’aille vous chercher chez lui ou au bureau de l’Univers, demain mardi à 4 h[eures] du soir? Je présume que le Conseil supérieur sera fini à ce moment.

Veuillez agréer, mon bien Révérend Père, l’hommage de mes sentiments les plus respectueux et les plus dévoués.

E. D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le P. d'Alzon veut dire que sa fondation parisienne n'ira pas à Versailles prendre en charge le collège où se dévouait Dübner (cf. lettre 82, note 5).
2. Dom Pitra écrivait à ce sujet: <>. Nous n'avons plus trace des observations de Dom Pitra, dont parle ici le P. d'Alzon.