Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.124

1851 REGIS Eulalie

Il la conjure de ne pas se reprendre dans le détail de sa consécration totale à Dieu.

Informations générales
  • T1-124
  • 112
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.124
  • Orig.ms. ACR AM 252; D'A., T.D. 37, n. 4, p. 234.
Informations détaillées
  • 1 EFFORT
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE EULALIE DE REGIS
  • REGIS Eulalie
  • [? 1851].
  • 1851
  • Mademoiselle Eulalie de Régis.
La lettre

Je me permets, ma chère enfant, d’insérer ce petit billet dans ma lettre à Madame votre tante, afin de suppléer à ce que je ne vous dirai pas aujourd’hui, puisque vous ne me trouverez pas à Nîmes. Etes-vous toujours bonne, ou du moins en train de le devenir? Je vous conjure de ne jamais reculer, après vous être donnée à Dieu, sur tel ou tel point. Ne vous reprenez plus ni en gros ni en détail, car c’est là la malice du diable, qui vous laisse faire de grands actes généraux d’abandon et qui vous reprend ensuite par le menu. Où en sont vos tristesses? Certes, rien autour de vous, je le comprends, ne peut les diminuer; mais vous avez au fond de votre coeur le sentiment de ce que vous voulez, de ce que vous devez être, et cela doit, Dieu aidant, vous soutenir. Je vous recommande de toute mon âme à la Sainte Vierge et vous prie de croire à mon bien inaltérable dévouement.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum