Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.127

2 jan 1852 [Nîmes], ESCURES Comtesse

Il attend de ses nouvelles et lui offre ses voeux.

Informations générales
  • T1-127
  • 113
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.127
  • Orig.ms. ACR, AN 11;D'A., T.D. 38, n. 11, p. 118,
Informations détaillées
  • ** Aucun descripteur **
  • A MADEMOISELLE AMELIE DE PELISSIER
  • ESCURES Comtesse
  • le 2 janv[ier 18]52.
  • 2 jan 1852
  • [Nîmes],
  • Mademoiselle
    Mademoiselle de Pélissier
    94, rue de Chaillot. Paris.
La lettre

Ma chère fille,

Etes-vous malade? Je vous ai écrit, il y a quinze jours. Vous ne me répondez pas. Je tiens pourtant, puisque j’ai pris très au sérieux tout ce que vous m’avez dit, à ce que vous veuilliez bien me donner de vos nouvelles.

J’en attends avec un grand désir d’en avoir et de savoir ce que vous faites. Devenez-vous meilleure, et la pensée de donner un but à votre vie vous donne-t-elle un peu plus d’énergie pour le bien? Je souhaite que cette nouvelle année vous soit bonne et vous fasse une position, si je puis ainsi dire, aux yeux de votre conscience.

Pour moi, j’ai mis au nombre de mes résolutions de vous aider à tout ce qui vous sera bon, avec une vraie affection de père.

Adieu, mon enfant. Au revoir dans un mois[1]; mais écrivez-moi d’ici là.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P d'Alzon quitte Nîmes le 18 février afin d'être à Paris pour la réunion du Conseil supérieur et pour le carême à Saint-Thomas d'Aquin.