Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.146

5 mar 1852 Paris, Faubourg Saint-Honoré, 234. MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Le P. Laurent viendra. – Elle doit se soigner. – Il a besoin de sa prière.

Informations générales
  • T1-146
  • 130
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.146
  • Orig.ms. ACR, AD 815; D'A., T.D. 21, n. 72, p. 50.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONTRARIETES
    1 VERTU DE FORCE
    1 VIE DE PRIERE
    2 HENRI, EUGENE-LOUIS
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MOIGNO, FRANCOIS
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 5 mars 1852.
  • 5 mar 1852
  • Paris, Faubourg Saint-Honoré, 234.
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Ma chère fille,

Le P. Laurent viendra, mais il ne peut aller qu’à 4h.1/2. Soignez-vous, si vous n’en pouvez plus, et allez aux pieds de Notre-Seigneur vous bien humilier de ce que vous pouvez si peu pour lui. J’ai peur que vous ne lui ayez demandé de me donner votre force, car je me sens un courage étonnant. Priez pour bien des choses que j’ai en tête, un prêtre qui voudrait nous venir[1], quelques misères à Nîmes,[2] etc. Les Jésuites ont décidément un collège à Metz.

Adieu et tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. L'abbé Moigno, cf. lettre 129, note 1.
2. Depuis le début de l'année, le P. d'Alzon dit à mots couverts que les choses ne vont pas à Nîmes comme il désirerait. Depuis son départ, la crise augmente: vol dont a été victime le Frère Saugrain, mécontentement de l'abbé Henri, inconduite d'un surveillant, et, plus grave, l'opposition de deux clans au sein du corps professoral, à tel point qu'il devra envoyer une mise en demeure à lire en public avec réponse particulière des maîtres et des surveillants (cf. correspondance reçue de Nîmes, ACR OH 1-39).