Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.160

27 apr 1852 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il désirerait la voir au cours de son voyage à Toulon. – Itinéraire tracé.

Informations générales
  • T1-160
  • 143
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.160
  • Orig. ms. ACR, AD 819; D'A., T.D.21, n. 76, p.52.
Informations détaillées
  • 1 VOYAGES
    2 HESSE, MADAME
    2 SAUVAGE, HENRI
    2 SHAW, MARIE-WILFRID
    3 AVIGNON
    3 CHALON-SUR-SAONE
    3 LYON
    3 MARSEILLE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 RHONE, FLEUVE
    3 TOULON
    3 VALENCE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 27 avril 1852.
  • 27 apr 1852
  • Nîmes,
  • Maison de l'Assomption
  • Madame
    Madame la supérieure de l'Assomption
    94, rue de Chaillot
    Paris.
La lettre

Ma chère fille,

Arrivez par Toulon au plus tôt, et, si vous pouvez, arrivez de façon à ce que je sache le passage de Soeur M(arie]-Wilfrid à Avignon[1]. En partant de Paris à 8 h. du soir, vous arrivez à Avignon le surlendemain matin, vers 7 heures. Si je savais le jour précis, j’irais coucher la veille à Avignon, pour faire le voyage avec vous d’Avignon à Marseille; je pourrais voir Soeur M[arie]Wilfrid. Il me serait impossible de vous accompagner à Toulon, parce que je suis seul à l’évêché. Je vous verrais. Faites mieux, venez à Nîmes. Vous pourrez retenir votre place sur le bateau à vapeur de Chalon à Lyon. Le bateau du Rhône vous conduit jusqu’à Valence. Vous arrivez à Nîmes, à l’heure où vous seriez arrivée à Avignon. Seulement vous partez pour Toulon le soir et vous y arrivez le matin. J’aurais un grand plaisir à voir chez moi cette pauvre Soeur, pour qui je vais prier. Ecrivez-moi si vous voulez que je fasse retenir des places de Marseille à Toulon[2].

Si vous ne voulez pas rester à l’hôtel, vous pourriez aller voir à Marseille Mme Hesse, une femme parfaite, cours Bonaparte, 23. Je lui écrirai, si vous me prévenez par un mot. Je veux que ma lettre parte. Je m’arrête.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. d'Alzon venait de recevoir de Mère M-Eugénie cette information, datée du 25 avril: <>. De fait, Mère M.Eugénie put accompagner Soeur M. Wilfrid et s'arrêter quelques jours à Nîmes.
2. Le réseau ferré Paris-Lyon-Méditerranée est crée en 1852, mais les jonctions sont à faire. On peut juger des déplacements à cette époque, avec les imprévus et les accidents. Ainsi en allant à Paris en février 1852, le P. d'Alzon<>. Et les nîmois de s'inquiéter (lettre de l'abbé Sauvage, 5 mars 1852).