Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.175

14 jun 1852 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Un petit bonjour, à propos d’une commission, car il est malade.

Informations générales
  • T1-175
  • 157
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.175
  • Orig.ms. ACR, AD 828; D'A., T.D. 21, n. 85, p. 56.
Informations détaillées
  • 1 POLEMIQUE
    1 QUERELLE DES AUTEURS CLASSIQUES
    1 SYMPTOMES
    2 DONEY, JEAN-MARIE
    2 DUPANLOUP, FELIX
    2 FOURRE, ABBE
    2 FOURRE, ALPHONSE
    2 GUERANGER, PROSPER
    2 VENTURA, GIOACCHINO
    2 VEUILLOT, LOUIS
    3 MONTAUBAN
    3 ORLEANS
    3 ROCHELLE, LA
    3 VENDEE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 14 juin 1852.
  • 14 jun 1852
  • Nîmes,
  • Maison de l'Assomption
La lettre

Ma chère fille,

Un négociant de la Rochelle, avec qui j’ai été très lié à Rome, M. Alphonse Fourré[1], frère de l’abbé Fourré, m’écrit pour me demander de vous annoncer sa fille comme élève pour l’an prochain. Je m’acquitte bien vite de sa commission et j’en profite pour vous souhaiter un petit bonjour. Je me sens un peu brisé et n’ai pas la force de tenir longtemps une plume. Ma gorge me tracasse et j’ai peur d’un nouvel abcès. Pour ne pas m’exposer d’avoir le sang à la tête, j’en reste là.

Adieu. Je prie Dieu de vous dire ce que je laisse au bout de ma plume. Que dites-vous du mandement de M. Dupanloup? Est-ce là le style modéré que vous voulez que l’on prenne?[2]

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. <> que l'abbé d'Alzon avait présenté au P. Ventura, le 16 novembre 1834, et de qui il écrivait à sa soeur Augustine peu après: <>. (cf Conversations, BJ 1, 16 nov. 1834; Lettres I. p. 755).
2. Mandement, publié le 30 mai 1852 et diffusé dans tous les diocèses. - Au delà de la controverse sur les classiques, Mgr Dupanloup dénonce comme étant un péril pour l'Eglise le <> (ou intervention des laïcs) à la Veuillot. Mère M.Eugénie ne peut admettre ni cette violence ni cette habileté (17 juin), mais elle ne cessait de demander au P. d'Alzon d'éviter à sa Revue <>, <>,écrivait-elle le 6 juin.
<>. - Autrement dit, la querelle des classiques devient une querelle ultramontaine.