Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.223

16 dec 1852 [Nîmes], MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Règlement de comptes. – Précisions à avoir sur un professeur et affaires en cours. – Une supposition sur le comportement du P. Laurent.

Informations générales
  • T1-223
  • 208
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.223
  • Orig.ms. ACR, AD 862; D'A., T.D. 21, n. 119, p. 75.
Informations détaillées
  • 1 COMPTES
    1 INDEX
    1 MAITRES
    1 ORNEMENTS
    1 RELATIONS ENTRE RELIGIEUX
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 CHOISELAT-GALLIEN
    2 LAURENT, CHARLES
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 TISSOT, PAUL-ELPHEGE
    3 LYON
    3 PARIS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 16 déc[embre 18]52.
  • 16 dec 1852
  • [Nîmes],
La lettre

Ma chère fille,

Je crois que M. Tissot s’est trompé. Il y a cinq ou six semaines, vous m’écrivîtes de faire tirer sur vous pour 2.000 francs; on a tiré à échéance de fin-novembre. Depuis lors, on n’a plus rien tiré, vient de m’annoncer Hippolyte. Ainsi tenez-vous tranquille, de notre coté; je vais terminer notre compte et vous l’enverrai, avec quittance finale. Pour payer le calice, je vous ferai adresser le compte. Si vous avez 700 francs chez Choiselat et si vous voulez [en] donner 300, nous vous en enverrons 1.000.

Si l’abbé Laurent n’a pas retenu un professeur pour lequel nous lui avons écrit, nous serons très contents de prendre celui que vous me proposez. Il faudrait savoir seulement s’il est en état de manipuler[1], point essentiel pour nous.

Je ne pense pas pouvoir aller à Paris avant le 1er février. Vous seriez donc bien bonne de nous procurer des échantillons d’étoffes. Du reste, je commence à soupçonner que tout cela se fabrique à Lyon, moins les broderies. Pour ce dernier article, je trouve très juste que vous vous le réserviez. Il me paraît seulement difficile de comprendre comment vous en viendrez à bout. Mais soyez tranquille, ce que vous voudrez là-dessus sera fait.

Le P. Laurent a pu s’apercevoir, je crois, de quelques plaisanteries sur les siens, et je crois que c’est ce qui le froisse ou l’a froissé. Peut-être aussi tous les changements pour les confesseurs. Il aimerait mieux, je le suppose, avoir tout ou rien. Ceci est une idée à moi, que je ne fais qu’émettre comme supposition[2].

Adieu, ma chère fille. Tout à vous. Je demande à Notre-Seigneur de se glorifier en vous par votre santé ou votre maladie; mais si je pouvais choisir, ce serait la santé.

Je suis désolé d’apprendre que le directeur de l’abbé de Cabrières vient de faire un Mémoire qui sera mis à l’Index.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. De faire des expériences, pour un professeur de sciences.
2. Le 7 décembre, le P. Laurent écrivait au P. d'Alzon:<>. Le 20 décembre, Mère M.Eu génie, rejetant la supposition du P. d'Alzon, écrira qu'<>. Au fond, le P. Laurent désirait, dans l'obéissance, <>. (Lettre du 29 novembre).