Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.228

30 dec 1852 O_NEILL_THERESE Emmanuel ra

Pris entre ce qu’il croit être son devoir à Nîmes et son désir d’aller à Paris, il lui demande son avis.

Informations générales
  • T1-228
  • 212
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.228
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 14, pp. 144-145.
Informations détaillées
  • 1 DESIR
    1 DEVOIR
    2 GOURAUD, HENRI
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    3 NIMES
    3 PARIS
  • A SOEUR THERESE-EMMANUEL O'NEILL
  • O_NEILL_THERESE Emmanuel ra
  • 30 décembre 1852.
  • 30 dec 1852
La lettre

Ma chère fille,

Merci des nouvelles que vous me donnez de notre Mère. Désire-t-elle que j’arrive? Je suis écrasé d’affaires en ce moment, et d’affaires que je crois être utiles à la gloire de Dieu; mais je n’en suis pas moins disposé à partir, si cela est nécessaire. Je m’en rapporte à vous sur ce point. Je vais faire prier les personnes que je sais le mieux prier pour cette chère santé. Mon Dieu, qu’il est pénible de savoir si loin de soi les personnes que l’on aime, malades! Engagez M. Gouraud à m’écrire quelques mots. J’espère, ma chère fille, que votre coeur si parfait comprendra le mien et toutes mes angoisses. Placé entre ce que je crois mon devoir et mon désir d’aller à Paris, à moins que vous ne le jugiez nécessaire, je vous assure que je suis bien tourmenté.

Adieu, ma chère fille. Onze heures du soir vont sonner, et je n’ai pas dit tierce. Je vous quitte et compte sur vous pour me dire ce que j’ai à faire.

Tout à vous en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum