- T1-236
- 218
- Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.236
- Orig.ms. ACR, AD 867; D'A., T.D. 21, n. 124, p. 77.
- 1 LOYERS
1 UNION DES COEURS
1 VIE DE PRIERE
2 BRUN, HENRI
2 CORAIL, ALPHONSE
2 EUGENIE, IMPERATRICE
2 HESSE, MADAME
2 LA BOUILLERIE FRANCOIS DE
2 LAURENT, CHARLES
3 AVIGNON
3 PARIS
3 ROME
3 UZES - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- le] 23 janv[ier 18]53.
- 23 jan 1853
- [Nîmes,
Je suis allé passer deux jours à Avignon, cette semaine;[1] j’ai été obligé de me lever tard les deux jours suivants; je vais partir pour Uzès, je n’ai qu’une minute.
Ah! ma chère fille, si vous ressentiez l’effet de mes prières, vous seriez une sainte. Est-ce que je ne prie pas tous les jours et plusieurs fois par jour pour vous? Est-ce que tout ce que je demande pour moi, je ne le demande pas pour cet autre moi-même, que Dieu m’a donné et que j’aime tant, quoiqu’il semble en douter quelquefois? Bref, voici quelques réponses.
1° Mme Hesse, en effet, a eu un terrible accident; sa fille, de plus, a gardé six jours le lit.
2° Ne vous tuez pas d’occupations. Je crois que cela ne vous vaut pas grand-chose.
3° Le P. Laurent me dit que vous m’aideriez pour un loyer de 15.000 francs[2]. Je vous en remercie. Dites-lui que je lui écrirai mais que je m’en rapporte à vous sur ce qu’il y aura de mieux à faire.
4° Merci de vos nouvelles politiques. Je ne m’occupe plus de la politique qu’en tant qu’elle intéresse vos bâtisses, quoique j’en voie peu le rapport[3].
Nous parlerons de fondations, quand nous serons à Paris; j’y serai ou le mardi-gras ou huit jours après. Je saurai cela ce soir. Le P. Corail a les poumons pris; hier, il écrivait qu’il ne venait plus. J’envoie le P. Brun à Avignon chercher quelqu’un.
Adieu. Je n’ai plus de temps.
E. D'ALZON.3.<