Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.289

25 may 1853 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

L’affaire de la table parlante l’a rendu malade. – Il suivra de plus près les règlements de comptes de ses économes et demandera au P. Laurent un peu plus de tact envers elle.

Informations générales
  • T1-289
  • 260
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.289
  • Orig.ms. ACR, AD 892; D'A., T.D. 21, n. 149, p. 91.
Informations détaillées
  • 1 ASSOMPTIONNISTES
    1 INSENSIBILITE
    1 RAPPORT SUR LA SITUATION DE L'ECONOMAT
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SPIRITISME
    1 SYMPTOMES
    2 LAURENT, CHARLES
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 NIMES
    3 PARIS, FAUBOURG-SAINT-HONORE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 25 mai 1853].
  • 25 may 1853
  • [Nîmes,
La lettre

Je viens de passer près de deux jours au lit. Je ne pourrai vous écrire qu’un mot. J’ai pris mon mal à faire convenir une table parlante qu’elle était sous une action diabolique.

Merci mille fois de ce que vous me dites de mes économes. Je le pensais, et comme j’avais eu le tort de ne pas lire leurs lettres, je ne l’avais pas vérifié. Pour le P. Laurent, j’ai tenu à lui donner une leçon précisément à cause de vous. Il y a des gens à qui l’on ne donnera jamais le tact du coeur[1]. Mais il faut réserver mes forces pour la première communion qui se fait demain, et je n’en puis plus. Adieu et merci.

Notes et post-scriptum
1. L'achat de Clichy a pour effet d'une part, d'éloigner les Pères des Soeurs à Paris, et donc de mettre en cause, sinon leur bonne foi, du moins la possibilité de leurs services pour les messes et les confessions; d'autre part, de les obliger à solliciter une aide financière que les Religieuses, sans la refuser, pouvaient appréhender devant l'approximation de la comptabilité de leurs économes de Nîmes ou de Paris. <>.
A la lettre sévère qu'il reçoit, le P. Laurent répond le 19 juin: <>.