Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.323

29 aug 1853 Nîmes, GUERANGER Dom

La correction du propre de Nîmes serait-elle prête? – L’évêque de Montauban est assez gravement malade.

Informations générales
  • T1-323
  • 291
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 1, p.323
  • Orig.ms. Archiv. Solesmes; ACR, CV 79 (photoc.).
Informations détaillées
  • 1 EVEQUE
    1 INDEX
    1 MALADIES
    1 PROPRE DE NIMES
    1 QUESTION ROMAINE
    2 BONNETTY, AUGUSTIN
    2 CART, JEAN-FRANCOIS
    2 DONEY, JEAN-MARIE
    2 LAMENNAIS, FELICITE DE
    3 MONTAUBAN
    3 ROME
  • A DOM GUERANGER
  • GUERANGER Dom
  • le 29 août 1853.
  • 29 aug 1853
  • Nîmes,
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Mon Très Révérend Père,

Ne suis-je pas importun en venant vous demander si le propre nîmois, que vous avez eu la bonté d’examiner, sortira sans trop de corrections de vos mains? Monseigneur ira peut-être à Rome sous peu et serait bien aise de se faire précéder de l’envoi de ce propre, afin de pouvoir l’emporter à son retour. Mille pardons, mon Révérend Père, mais vous comprenez mon motif.

J’apprends avec peine que l’évêque de Montauban est assez gravement malade[1]. Il serait bien douloureux de perdre un prélat qui, depuis quelque temps, a pris une si belle position dans la question romaine.

Veuillez agréer, mon Très Révérend Père, l’hommage de mes sentiments les plus respectueux et les plus dévoués.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Il s'agit de Mgr Doney, un ami du P. d'Alzon avec qui il entretenait une correspondance ami cale. Théologien disert et écrivain facile, sa pensée n'était pas exempte de traditionalisme et la polémique n'était pas pour lui déplaire dans l'affirmation de son ultramontanisme. Pourchassant le rationalisme sous toutes ses formes, il prétendra, dans une lettre publique adressée à l'abbé d'Alzon, datée du 16 mai 1854 et publiée dans la *Revue de l'enseignement chrétien* (III, mai 1854, pp. 257-280) que le traditionalisme n'avait pas été touché par la condamnation de Lamennais. L'année suivante, après l'intervention de l'Index contre Bonnetty, il tentera d'en réduire la portée, dans les *Annales de philosophie chrétienne* (juillet et août 1855).